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 Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai. [PV Étoile de Nénuphar.]

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MessageSujet: Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai. [PV Étoile de Nénuphar.]   Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai. [PV Étoile de Nénuphar.] Icon_minitimeVen 5 Sep 2014 - 21:59


Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu'on ne devrait les effectuer qu'après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire. Ma terre natale. Mon clan. Mes amis. Je n'ignore rien de ses travers, mais en ces journées de retrouvailles, je n'ai pas envie de me rappeler sans arrêt que j'y suis seulement de passage, et que j'ai peu de chance d'y être bien accueilli, même chasser sans possibilité de retour. J'ai besoin de croire que j'y réside pour une période indéterminée, que mon horizon n'est pas encombré de souvenirs ni de contraintes, et que je demeurerai auprès de cette rivière, dans cette tanière de fortune, tout le temps qu'il faudra. Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles. Dans certaines réincarnations, nous nous divisons. Comme les cristaux et les étoiles, comme les cellules et les plantes, nos âmes aussi se divisent ; Nous faisons partie de ce que l'on appellent l'âme du monde. Si cette âme ne faisait que se diviser, elle croîtrait, mais elle s'affaiblirait aussi de plus en plus. Alors, de même que nous nous divisons, nous nous retrouvons. Et ces retrouvailles se nomment Amour. Car lorsqu'une âme se divise, elle se divise toujours en une partie masculine et une partie féminine. Vieillir ensemble. .. La belle affaire ! Quelle défaite, oui. Pourquoi crois-tu que les contes se terminent toujours par : « Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants » ? Parce que après c'est la débandade. Les étreintes se ramollissent et les baisers sentent vite la naphtaline. C'est pour ça que l'histoire s'arrête aux retrouvailles, pour cacher cette vérité hideuse aux cervelles de souris pleines de rêves. Je vous demande de continuer à chanter avec moi sur les routes du monde où vous êtes en chemin. Préparons-nous à des retrouvailles merveilleuses :

Comme à tous les matins, mon estomac se manifestait dans un grondement semblable à celui du tonnerre. Depuis le temps que je vivais seul, j'avais appris à me lever de bonne heure pour aller chasser, mais ce matin-là, mes hanches me faisaient bien trop souffrir pour que j'ose me lever de ma couche et m'aventurer plus dans la forêt. J'essayais tant bien que mal de me convaincre que la douleur finirait par disparaître d'elle-même, mais plus le soleil se levait au-dessus des arbres, plus elle semblait augmenter de façon exponentielle. Je grimaçais de douleur, me forçant à grimacer encore plus lorsque je contractais les muscles meurtris de ma mâchoire tordue. Plus la saison des feuilles mortes arrivait, plus mes membres se raidissaient, me rendant la vie infernale. Toutes ces vieilles blessures de solitaire finiraient-elles par avoir raison de moi ? Je le pensais de plus en plus, comme une pensée négative que l'on peine à chasser de notre esprit. Je devrais surement bientôt me résoudre à me laisser mourir, seul et sans mon clan ; même si je retrouvais ce dernier, ne serais-je pas un fardeau pour eux, une bouche inutile à nourrir ?

Épris dans mes pensées, la douleur diminuait, me permettant enfin de m'assoir. Au moins c'était un bon début. Puis, doucement sans brusquer mes membres, je me levais, émergeant enfin de cette tanière de fortune composée d'ajoncs et de roseaux. Le soleil était déjà haut dans le ciel et les oiseaux sifflaient un air joyeux qui réchauffait mon corps de pierre. Je ne pris même pas la peine de m'étirer ou de faire ma toilette, car qui sait si mon pauvre dos ne me lâcherait pas en plein milieu et je me dirigeais vers mon coin de chasse préféré. Par le passé, j'aurais dis la rivière, mais comme je sais que cet endroit est réputé du Clan de la Rivière et que je ne cherche pas particulièrement à en croiser ses guerriers, j'optais plutôt pour la plaine sauvage où pousse de longue herbe exprès pour chasser sans être vu de ses proies.

[Je poursuis dans le prochain rp, sinon je sens que je vais écrire un roman. ]


Dernière édition par Bossa Nova le Lun 13 Oct 2014 - 18:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai. [PV Étoile de Nénuphar.]   Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai. [PV Étoile de Nénuphar.] Icon_minitimeSam 20 Sep 2014 - 19:39

« T'oublier, c'est ce qu'on m'a dit. T'oublier comme si tu n'avais jamais existé. Ne pas pleure pas pour lui, ce n'est rien. On peut rien faire, de toute façon. Tournes la page. Ne sois pas triste. Si seulement c'était aussi simple. Ils n'y connaissent rien. Ils ne savent pas. Ils ne savent pas comment se débarrasser d'une blessure, qui fait trembler mon corps à chaque respiration. Cette douleur me ronge et me détruit jour après jour. Qu'ils sont bêtes et ignorants. Si j'ai oublié quelque chose, c'est moi. Pourquoi - et comment - vivre ? Autant mourir tout de suite, et me débarrasser de cette douleur. De la haut, je pourrais de nouveau voir ses beaux yeux bleus, entendre sa douce voix. Tu ne vas pas te laisser dépérir pour lui ? C'est lui qui est venu le premier vers moi. Vous ne pouvez pas comprendre. Je veux voir un sourire sur ton joli visage. Vous voulez que je fasse semblant d'être heureuse, c'est ça ? C'est stupide. Tu n'y es pour rien. Ce n'est pas de ta faute. J'aurais pu empêcher que cela arrive. J'aurais du mourir pour lui sauver la vie. C'est trop tard, je m'en voudrais jusqu'à ma mort. Laissez moi, maintenant. Je me débrouillerais toute seule. Sois je parviendrais à vivre, sois je choisirais la mort. Je suis peut être une lâche, mais il était ma seule raison de vivre. »

Je restais un moment les yeux ouverts, immobile, fixant l'eau de la rivière s'écouler et qui chantait la même mélodie. À mes pieds, ma silhouette se reflétait dans les vagues, donnant une impression de mouvement à mon reflet. Je soupirai, chassant la nostalgie qui embrumait mon esprit. Il fallait que je me remue, au lieu de rester seule dans un coin en attendant les heures se défiler. Enfin, s'accorder quelques minutes à sois ne fait pas de mal, en tout cas pas à moi. Je longeai le bord de l'eau, effrayant les quelques poissons au passage. J'observais l'un des leurs s'éloigner au loin. Avais-je faim ? Non. Je pouvais tout de même en rapporter un au clan, pour mes camarades. Hélas, une petite voix me persuada de laisser tranquille ces innocents poissons et de continuer mon chemin. Je hochai la tête puis tournai le dos à la rivière, me dirigeant vers le camp. Je croisai les regard de plusieurs guerriers avec insistance, pour leur faire signe que je m'apprêtais à préparer la patrouille de chasse. Quelque uns comprirent aussitôt et s'approchèrent de moi rapidement. J'épelai les noms des félins un à un, en choisissant quelques apprentis ; nous avions encore de nombreuses proies sur notre territoire, je n'avais pas besoin d'envoyer tout le clan chasser.
Je n'étais pas d'humeur à me joindre à eux, je préférais rester seule encore un moment. Pourquoi ne pas faire le tour du territoire ? Je pourrais éventuellement refaire les marquages et de plus, vérifier que le chat errant que nous avions pisté n'est plus chez nous. Je n'étais pas inquiète, ce n'est pas la première fois que nous avons des solitaires sur notre territoire, mais celui-ci restait un peu trop longtemps sur nos terres.

Je m'engouffrai entre les hautes herbes de la plaine sauvage, avec un léger sourire aux coins des lèvres. J'aimais bien cet endroit ; la première fois que je suis venue au clan, je suis passée par ici. Les hautes herbes me paraissaient autrefois immense et effrayantes, comme si elles allaient se resserrer sur moi et m'étouffer. À présent, je les considérais comme une protection, une barrière, elles nous étaient indispensables. On peut s'y dissimuler en cas d'attaque, et puis elles abritent un bon nombre de rongeurs ou autre animal. Je baissai le museau, observant le sol. Quelques champignons poussaient par ci par là, ils annonçaient l'arrivée de la saison des feuilles mortes. Je frémi. Ce n'était en général pas la saison la plus difficile, mais nous avions toujours eu quelques problèmes, comme le mal blanc. Si seulement la nature n'était pas aussi compliquée.

Alors que j'observais les premières feuilles qui tournaient vers le orange, une odeur familière réveilla tous mes sens. Je fronçai les sourcils, à la fois déçue et fière de moi. Il n'était donc pas parti, mais il se trouvait pas loin d'ici, ce qui signifiait que j'allais enfin pouvoir le rencontrer - ce qu'aucun de nous n'a réussi à faire, malgré les nombreuses patrouilles. Prudente, je me glissais entre les herbes tout en inspectant le moindre mouvement autour de moi. La végétation m'empêchait sérieusement de voir au loin. Il était malin, celui là. Je devais donc me fier à mon odorat et mon ouïe, en espérant pouvoir le repérer.

Les herbes me chatouillaient et me griffaient le flanc, mais j'ignorais totalement la douleur. J'étais concentré sur une seule chose : le trouver. J'avais l'impression de tourner en rond dans ce labyrinthe interminable. Essoufflée et frustrée, je passais à la vitesse supérieure - courir. Je reconnaissais que j'étais très impatiente, j'avais presque envie de hurler pour qu'il me dise où il se trouve, chose complètement stupide. Alors que je devenais presque folle, je heurtai violemment une masse imposante. Le solitaire.

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MessageSujet: Re: Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai. [PV Étoile de Nénuphar.]   Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai. [PV Étoile de Nénuphar.] Icon_minitimeJeu 16 Oct 2014 - 5:26


[Pardonne-moi du retard.]

Après une longue marche qui me semblait interminable, je parvins enfin à la plaine sauvage où les hautes herbes jaunissants et les roseaux dorés contrastaient avec le sol brun boueux. La rosée du matin avait mouillée les tiges sèches de minuscules perles d'argents qui glissaient encore par-ci par-là jusqu'au tapis mousseux des marécages. Ce spectacle me laissait en émoi. Il y a longtemps que je n'avais plus assister à une telle scène. La rivière en arrière-plan écoulait son flot tranquillement en laissant son doux chuchotement d'eau caresser mes oreilles. Emporté par l'ambiance, je fermais les paupières un instant ; me remémorant ces jours heureux passés auprès de la rivière en compagnie de mon clan. Je sentis même la présence rassurante de Nénuphar d'Or. Son pelage gris-bleu s'installait dans mon esprit. Elle était là devant moi, impassible, à me fixer comme un fantôme, mais bientôt son sourire vint lécher ses moustaches argentées et ses yeux bleus-verts s'animèrent d'une étincelle de vie. Mon cœur frappait dur contre ma poitrine. Son parfum m'invitait à la rejoindre. Sans me poser davantage de question, j'avançais à tâtons ; les yeux fermés avec pour seul guide une illusion éphémère. Je sentais les brins d'herbes frôler ma fourrure, tandis que d'autres crissaient sous le poids de mes pattes. J'ignorais le temps qu'il faisait en réalité, mais dans ce rêve éveillé, le soleil brillait de mille feux comme à la saison des feuilles vertes. Mon cœur s'emballait. Mes pattes faiblissaient. Mes oreilles bourdonnaient. Ma tête tournait, puis... Je la touchais enfin... Mon museau contre le sien, je perdis tout mes moyens et sombrais dans son regard emplit de tendresse. Ô Nénuphar d'Or... Je t'aime toujours tu sais... pensai-je. J'avais envie de le hurler à plein poumon, ces mots, ces pensées, cet amour si fort que je ne peux plus contenir à l'intérieur. Envie que tous les chats des alentours le sache. Envie que où qu'elle soit, ma douce amie connaisse mes sentiments. Je m'apprêtais à ouvrir la gueule quand on me bousculait en m'agrippant le dos pour me forcer à exécuter une roulade. Un peu sonné de cette cabriole, j'ouvris doucement les yeux, tentant de m'habituer à la clarté du vrai monde, mais je fus très vite accueillis par un grognement suivit d'un feulement inconnu. Je me relevais avec peine, ma hanche paresseuse me fit atrocement souffrir, mais je gardais la douleur pour moi, bien camouflé sous une expression blasée. Mes yeux glissèrent du ciel à la terre, puis vers une chatte assez âgée vu son museau grisonnant. Intimidé par son regard furieux, je n'osais relevé l'échine de peur qu'elle me saute dessus et plante ses crocs dans ma gorge. Je restais donc là, les membres replier sur moi à la manière d'un chaton apeuré, mes yeux fuyant les siens en espérant échappé à sa colère.
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MessageSujet: Re: Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai. [PV Étoile de Nénuphar.]   Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai. [PV Étoile de Nénuphar.] Icon_minitimeDim 16 Nov 2014 - 16:46

Les babines retroussées, je fixais le solitaire en l'observant jusqu'au moindre détail. C'était un mâle plutôt imposant, aux larges épaules, dont l'une portait une longue et saillante cicatrice. Par endroits, son poil ne repoussaient plus, laissant apparaître d'autres balafres. Mais plus effrayant encore, sa cuisse droite était marquée d'une autre blessure, bien plus impressionnante que les autres. Je remarquais qu'il ne s'appuyait pas entièrement sur cette patte. Peut être que cela était douloureux ? Je tournais légèrement la tête avec dégout ; mais qu'est ce que ce félin avait-il pu faire pour subir autant de blessures ? Je n'avais jamais vu un mâle aussi abimé, j'étais presque impressionnée. Il était évidant qu'un membre de mon clan n'aurait jamais survécu, les risques d'infections auraient étaient bien trop importants. D'ou sortait ce félin si impressionnant ? J'étais peu rassurée. Le mâle baissait la tête et osait à peine relever les yeux. Je remuais les moustaches d'amusement. Serait-il intimidé ? Lui pourtant si imposant ? Je me détendis un peu, et reculai d'un pas. Je croisai alors son regard ; sa mâchoire était tordue et portaient plusieurs cicatrices verticales. Ses yeux étaient d'un jaune vert magnifique, et me paraissaient familiers. Je l'avais sans doute déjà vu quelque part. Pourtant, je ne me souvenais pas avoir vu un félin avec autant de blessures. Il releva alors la tête, et quelques rayons de soleil éclairèrent ses prunelles, qui se teintèrent d'un doré brillant. C'est alors que je sus qui c'était.

J'étais tétanisée. J'avais chaud et froid, et mon corps étaient prit de violents frissons. Mon coeur battait la chamade. Ce n'était pas possible. Non, ce n'était pas lui. Il devait être mort depuis des lunes. Non, ce n'était pas lui. J'en étais persuadée, mais une voix au fond de moi me disait le contraire. Je n'arrivais plus à bouger, comme si je m'étais enracinée dans le sol. Et si c'était lui ? J'étais complètement affolée et bouleversée ; il fallait que je réagisse.

— Sérénade des Poissons ?

Ma voix tremblait. Je le reconnaissais, et il était bel et bien là devant moi. Ou si c'était un rêve, un message du clan des Étoiles ? C'était possible, mais au fond de moi j'espérais qu'il était réel. Je tombais brusquement au sol, ne pouvant plus tenir sur mes pattes. Je me sentais faible, impuissante. J'haletais. Sérénade des Poissons. Ce nom résonnait dans mon esprit, comme un écho sans fin. Je fixais de nouveau le guerrier que je connaissais si bien. Le mâle n'avait toujours pas répondu à ma question, et me dévisageait avec tout autant de surprise.

— Sérénade des Poissons ? C'est toi ? répétais-je.
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MessageSujet: Re: Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai. [PV Étoile de Nénuphar.]   Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai. [PV Étoile de Nénuphar.] Icon_minitimeMer 17 Déc 2014 - 17:33



   je t'aime,
   
« Il y a longtemps que ... jamais je ne t'oublierai. »

   
feat Étoile de Nénuphar.

   Son regard braqué sur moi, je ne pouvais faire mieux que de flancher. Mes pattes tremblantes se repliaient sur elles-mêmes tandis que je courbais l'échine devant cette chatte dont la présence m'intimidait au plus haut point. Tant de respect, d'admiration, mais également de tristesse émanait de mon corps. J'espérais que la guerrière ne me prenne en pitié et change d'avis à mon sujet, qu'elle me laisse filer sans une égratignure. N'en ai-je pas déjà suffisamment qui me pourrissent la vie ? Par-là, je pense à ma blessure sur ma hanche qui m'empêche de courir et ma gueule fracasser qui me fait gaspiller la moitié de mes rares prises. Quel existence misérable que j'ai. Pitié, Clan des Étoiles, sachez que malgré la distance je crois toujours en vous, ne m'abandonnez pas à mon triste sort et faites que cette guerrière fasse un choix rapide ; qu'elle m'épargne ou m'achève...

« Sérénade des Poissons ? Sérénade des Poissons, c'est toi ? »

Hein ? Qu'est-ce que j'entends ? Cette femelle connait mon ancien nom, mais qui est-elle ? Une ancienne compatriote, une amie, une ennemie, Nénuphar d'Or ? Non, impossible... À ce moment, toute peur disparut et je pus relever la tête afin de croiser son regard ; oui ce regard bleu turquoise plus vert que les algues de la rivière, je le reconnaîtrais entre tous. C'est bien elle ! Non d'une crotte de héron, Nénuphar d'Or ! Des larmes de joie montèrent à mes yeux, noyant ma vision d'un épais brouillard larmoyant. Mon cœur se remit à battre comme jamais il ne l'avait fait auparavant et toutes mauvaises pensées quittèrent mon esprit. Je vivais à nouveau !

« Oui... c'est moi... » articulai-je avec peine, mais certitude de l'avoir toujours aimer autant qu'auparavant si ce n'est que plus maintenant.



   
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MessageSujet: Re: Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai. [PV Étoile de Nénuphar.]   Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai. [PV Étoile de Nénuphar.] Icon_minitime

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