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 un retour. [Pv : Lusion]

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MessageSujet: un retour. [Pv : Lusion]   un retour. [Pv : Lusion] Icon_minitimeDim 29 Mar 2015 - 13:24






Prise de risque


Feat



Les odeurs étaient toujours les même. Fortes, et étrangement présente comme une ligne. Symphonie comprenait vaguement qu'il s'agissait d'une frontière, en quelques sortes. Une ligne odorante qui formait donc les limites des ''territoires'' des clans. Elle avait sentit les même, là où elle avait eu la chance de poser ses pattes. Ils agissaient tous de la même façon. Des groupes de félins, qui étaient hostile les uns les autres, alors qu'ils agissaient de la même façon. C'était une idée trouble, encore, dans l'esprit de la petite femelle. Pourquoi se haïr à ce point ? Tandis qu'ils étaient tous les même. Jusqu'à leurs habitudes, jusqu'à leur fonctionnement ?

Il devait y avoir quelque chose qui clochait. Quelque chose qui manquait aux yeux de Symphonie pour qu'elle comprenne le pourquoi du comment ces chats étaient divisés en clan. En tout cas, ils avaient encore une fois le même point commun. Ils la chassaient tous...

La petite féline s'était, encore une fois, introduite sur le territoire du Clan de l'Ombre. C'était ici, après tout, qu'elle avait rencontré pour la première fois une jeune mâle qu'elle appréciait déjà. Non pas à cause de ses discutions. Il fallait avoué qu'il était plutôt mutique. Mais pour ce qu'il était, simplement. Il était resté parfaitement lui même, à ses côtés. Et elle avait pu profiter de la chaleur d'un autre félin, grâce à lui. Une chaleur qui vivait encore dans son cœur, à l'heure actuelle. Malgré la froide griffure de la solitude qui revenait harceler de temps à autres.

C'était une des raisons de sa venue, ici. Elle voulait revoir ce félin qui avait été si gentils avec elle. Qui lui avait offert ses seuls bons moments dans cette forêt. Elle marchait dans une grande plaine. L'herbe était chaude et agréable sous ses coussinets. La période des feuilles nouvelles devait être une bénédiction pour les clans. Elle avait subit en même temps qu'eux la période froide. Et elle en était presque morte.

Pour preuve. Elle avait perdu du poids. Sa fourrure cachait plus mal que mieux les côtes a ses flancs. Et, comble de tout. Elle s'épuisait bien plus vite qu'à son arrivé dans la forêt, quelques lunes plus tôt. Aucun doute que, si une patrouille, comme ils disaient, lui tombait dessus, elle ne pourrait jamais s'en sortir vivante.

Symphonie jouait à pile ou face sa survie. Mais si elle trouvait Lusion en première. Lui, il la protégerai. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Ce qu'elle voulait croire, dur comme fer. Il l'avait protégé une fois, au prix de se mutiler lui même ...

Se laissant tomber sur le flanc, au milieu de la prairie, elle regardait le ciel. Il faisait beau, aujourd'hui. D'un azur magnifique, il n'y avait que quelque nuages pour lui bloquer la vue. Symphonie attendrait Lusion ici. Son odeur ferait le travail. Il la reconnaîtrai facilement. Elle était la seule chose qui ne sentait pas comme eux, ici...

Les risques étaient prit. Elle était à présent livrée au destin.




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MessageSujet: Re: un retour. [Pv : Lusion]   un retour. [Pv : Lusion] Icon_minitimeDim 29 Mar 2015 - 23:00
















Un retour...attendu.
~ ft. Sympho ' ~





Le froid. La neige. La perte de gibier. La perte de poids. Le pelage se plaquant sur ses os. Voilà ce qui était caractéristique de la saison des neiges qui venait tout juste de s’achever, laissant la saison des feuilles nouvelles prendre le dessus. Mais Nuage d’Illusion n’avait toujours pas fier allure. S’il mangeait peu durant les saisons où le gibier se faisait abondant, c’était encore pire lorsque les proies venaient à manquer, il ne s’alimentait presque plus et sa maigreur en faisait peur. Aujourd’hui, le soleil perçait à travers les nuages, et Lusion se tenait là, au milieu du camp, immobile. Son regard se porta vers la guerrière qui venait vers lui et il fit le gros dos avant de s’éloigner d’un pas vif : la chatte se nommait Désillusion Apocalyptique et elle n’était autre que sa mentor, or… Le novice ne souhaitait pas s’entraîner en ce moment. Il souhaitait juste errer dans les terres du Clan de l’Ombre en réfléchissant à sa prochaine victime. Il ne pouvait pas tuer encore, trop jeune, pas assez expérimenté. Mais il pouvait infliger des blessures graves pouvant tuer un guerrier. Et cela, c’était satisfaisant. Il l’avait déjà fait et il le ferait encore. Plusieurs fois. C’était sa mission. Celle pour laquelle il était né. Et il allait poursuivre cette quête jusqu’à ce qu’il rejoigne la mort.

Il s’étira longuement, son regard dévia maintenant vers le reste du camp. Petit Eucalyptus dans son coin, la souris-chat jouant avec les autres. Les guerriers allant chercher leurs apprentis. Le camp était réveillé. Cela faisait plusieurs lunes qu’il était là, mais son cœur ne s’était pas encore totalement adapté. Dans sa tête, il se nommait encore Lusion et quand il se réveillait dans la tanière des apprentis, il feulait bien souvent, en passant qu’on tentait de lui voler la cachette qu’il avait trouvé pour la nuit. Mais personne ne tentait de lui voler quoi que ce soit, son lit de mousse lui appartenait à lui et rien qu’à lui. Sauf qu’il était encore dans ces moments de vie solitaire où il fallait dormir dès que tu le pouvais parce que rien n’était sûr. Et que les abris étaient si rares. C’était dans cette vie qu’était né le novice, c’était dans cette vie qu’il allait vivre longuement dans sa tête. Parce que son esprit avait beaucoup de difficulté à entrevoir une autre façon de vivre, la façon dont il vivait depuis qu’il avait intégré le Clan de l’Ombre. Nuage d’Illusion, ou Lusion selon les gens –même si c’était Lusion pour lui, se leva et s’étira. Il ne supportait plus d’être ainsi immobile. C’était insupportable pour lui. Alors il s’était levé. La faim tenaillait l’estomac de bien des guerriers, mais pas le sien.

Le pas léger, les pattes tremblantes à cause de cette sous-alimentation, le novice sortit de la tanière qui lui était dédié à lui et ses camarades de rang. Il s’étira de nouveau. Qu’allait-il faire? Sur le moment, son esprit demeura étrangement vide. Sans aucune pensée. Pas de mélodie. Pas de conviction. Il était juste là, planté devant l’entrée du gîte des apprentis, sans réagir, le regard fixe et vide. Ses pattes étaient raides. Son regard rouge ne semblait plus voir ce qui l’entourait. Nuage d’Illusion finit par lever les yeux, reprenant vie. Un apprenti semblait d’ailleurs furieux que le novice roux soit tombé dans un tel état inconnu aux yeux des autres puisqu’il lui crachait après de le laisser passer. Silencieusement, Nuage d’Illusion se tassa en laissant l’autre rentrer dans la tanière. Encore dans un état quelque peu second, il avança lentement. Un pas après l’autre. De façon à exaspérer les autres chats qui le regardaient. Il était un phénomène, voilà ce que les autres devaient sans doute se dire. Mais ça, ça ne le concernait pas. Car tout ce qui importe à cet étrange chat, c’était ce que lui pensait et les voix également.

Parce que les voix étaient toujours là. À lui parler. À se prononcer. Elles étaient toujours là pour faire de son esprit un enfer cacophonique, mais il ne faisait rien. Rien du tout pour qu’elles s’en aillent, alors c’était quelque peu de sa faute après tout, non? Nuage d’Illusion parvint finalement à la sortie du camp et il sortit sur les terres sans plus attendre. Les odeurs lui parvinrent aux narines, l’odeur du gibier notamment, mais cela ne le fit pas plus réagir que la vue de la pile de gibier au sein du Clan. Maigre, et presque en danger puisqu’il pouvait facilement attraper des maladies, il ne réagissait malgré tout pas à la vue de la nourriture. Comme si toute envie de se nourrir avait sorti de son corps. C’était peut-être ça? Mais dans ce cas, une question demeurait malgré tout : Pourquoi?

Ayant cessé de s’alimenter, ou presque, il lui fallait bien une raison. Sauf que lui demander la raison directement ne donnerait aucune réponse. Sans doute qu’il ne savait pas lui-même pourquoi il avait cessé comme ça, si soudainement, de s’alimenter. Son esprit bien compliqué ne parvenait pas à saisir les raisons de la majorité de ses actes. Comme le pourquoi il était persuadé que le Vie était une imposture et que la Mort devait régner. Il ne faisait que boire. Le minimum pour survivre après tout. Ce comportement le rendait encore plus agressif et imprévisible qu’auparavant et le rendait plus faible et moins apte à suivre son entraînement. Et son apparence en avait également subit un grand coup. Son pelage roux d’habitude flamboyant était désormais bien terne et tout emmêlé. Il ne prenait aucunement soin de lui. Bien évidemment, le mâle mettait sa vie en danger, seulement… personne ne pouvait le convaincre de manger quand il refusait. C’était un non catégorique et il feulait avant de s’éloigner. Son refus de s’alimenter semblait inquiéter certains chats et en exaspérer d’autres.

En se promenant dans la forêt ainsi, il savait qu’il cherchait quelque chose. Qu’il attendait quelque chose, mais il ne parvenait pas à saisir quoi. Un coup de vent plutôt frais fit frissonner l’ancien solitaire. Avec cette maigreur, son système ne parvenait plus à garder sa chaleur aussi facilement qu’avant et ses os pointaient. On pouvait donc aisément dire qu’il n’avait plus que la peau et la fourrure sur les os. Et encore pour ce qui concernait la fourrure étant donné que son poil était emmêlé de partout et laissait bien souvent voir les os pointer sous la peau. Ça le rendait particulièrement hideux, comparé à avant, quand son pelage roux et bien traité illuminait, montrant les muscles sous la peau. Quand il s’alimentait adéquatement. Il marcha longuement, en se questionnant sur la raison de sa venue dans les territoires de l’Ombre, se demandant ce qu’il cherchait jusqu’à ce qu’une odeur lui parvienne aux narines. Il s’approcha à pas feutré, pour ne pas que l’intrus ne s’enfuit et puis… Il se souvint. Ses souvenirs furent confirmés par la vue de la solitaire. Il s’approcha d’elle. Symphonie des Corneilles. La solitaire qu’il avait protégé du courroux d’une patrouille la dernière fois. Celle qui avait déclenché l’apparition d’une étincelle inconnue au fond de lui… Et elle était affreusement maigre. Solitaire, elle ne devait sans doute pas avoir des proies à disposition.

« Attends-moi là. »

Il avait prononcé cette phrase d’une voix égale. Sans inflexion menaçante, ce qui était bien rare et il fila rapidement, la laissant de nouveau seule. Il espérait seulement qu’elle ne s’en irait pas. Tapis au sol, il huma l’air profondément jusqu’à ce qu’il sente l’odeur d’une proie. Pour la féline, il n’allait rater la souris. Elle devait manger. Il marcha silencieusement et bondit. Ses crocs allèrent se planter dans le corps chaud de la souris et il l’acheva bien rapidement. Fier de ses performances, il revient doucement vers Symphonie des Corneilles. Nuage d’Illusion posa la proie devant la solitaire et la poussa du bout du museau. Son regard alla se planter dans celui de la chatte. Ses yeux d’un rouge beaucoup moins éclatant qu’avant, il faisait un rapide constat de l’état de la solitaire avec qui il avait discuté la dernière fois. Enfin, si on peut appeler ça discuter, puisqu’il répondait aux questions de façon très brève et parfois même ne répondait pas. Mais la féline n’avait pas semblé lui en vouloir cette dernière. Il s’était approché du chemin du tonnerre, elle le lui avait dit. Il se souvenait qu’elle avait eu peur. Il s’était longuement demandé pourquoi. Pourquoi avoir peur. Important, il ne l’était pas. Il secoua la tête afin de revenir dans l’instant présent, parce que c’était bien beau se rappeler les conditions de leur dernière rencontre, aujourd’hui, elle se trouvait devant lui et avait besoin de manger. Sauf qu’elle ne le ferait sans doute pas s’il ne lui disait rien.

« Toi, tu manges la souris. Et que je ne te vois pas discuter. »

Le petit lui avait dit cet ordre d’un ton froid. Glaçant. Il ne souhaitait pas être méchant, bien au contraire, il avait le sentiment qu’elle devait manger pour sa survie à lui. Il avait l’impression que si elle ne mangeait pas, lui n’allait pas en réchapper. Comme si sa vie était directement liée à celle de la solitaire et ça, il ne comprenait pas. Il attendit donc, la queue devant les pattes, qu’elle mange la souris sans discuter.








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MessageSujet: Re: un retour. [Pv : Lusion]   un retour. [Pv : Lusion] Icon_minitimeLun 30 Mar 2015 - 0:33






L'amour rend fou


Feat



Symphonie des Corneilles avait sursauté, lorsqu'une voix l'avait tiré de sa pseudo-torpeur. Ouvrant les yeux, elle tomba sur un Lusion dans un état totalement déplorable. Tandis qu'elle l'observait, le cœur de la jeune féline fit un bond dans sa poitrine. S'écrasant, comme prit dans une main d'un titan de pierre froide. Pourquoi réagissait-elle de la sorte ? Pourquoi une horrible peur venait de s'emparer de toute son âme ? Lusion était encore en vie, mais dans quel état ? Sa fourrure n'était plus la même. Elle semblait s'accrocher faiblement à ce qui voulait bien rester du corps du jeune mâle qu'elle avait tant adoré. Ses yeux n'avaient plus leur éclat d’antan. Cette lueur écarlate, qui pouvait faire penser à une flaque de sang frais. Cette lueur était à présent terne. Sans vie. La perle avait tourné. Avait-il décidé d'arrêter de se battre pour sa survie ?

Il venait de lui dire, simplement, de ne pas bouger. En même temps, elle ne risquait pas d'aller bien loin. Ce n'était pas son territoire, elle ne savait même pas jusqu'où elle était aller, sur cette terre. Quoi qu'il en soit, elle restait là, sagement. La femelle n'avait aucune envie de partir, aussi. L'objet de ses envies s'était présenté à elle. Et encore une fois, Lusion venait de sauver Symphonie. Comment pourrait-elle un jour le remercier ? Si ce n'était ne cherchant à l'aider, à son tour.

Car, en effet, Lusion venait de revenir avec une grosse souris entre ses crocs, qu'il poussait du bout du museau vers elle. Il voulait qu'elle mange. Il lui avait ordonné d'une voix qui ne semblait sans aucun appel. Elle n'avait pas le choix. Et pourtant … Symphonie des Corneilles n'allait pas profiter de la douceur de ce félin. Du moins, si. Mais pas sans agir, elle aussi ! Cette souris serait assez dodue pour remplir un creux chez les deux félins.

Se redressant alors lentement. Son corps tremblant de toutes part. Il n'y avait plus une seule once d'énergie qui pouvait l'aider à tenir le coup. Non, elle avait grillé tout ce qu'il lui restait dans son voyage jusqu'au territoire du félin qui hantait ses souvenirs, ses songes et ses pensées en tout instant. Redressant le museau avec un air de défis, elle miaula d'une voix si douce, qu'elle se surprit elle même. Que pouvait bien représenter ce mâle, au plus profond de son cœur ? Quoi qu'il en soit, elle tenait fortement à lui. A un point où, le voir dans cet état la rendait malade.

- Je ne mangerai que si tu manges une part, toi aussi. On peut manger ensemble, en même temps, ta proie. Si tu ne mords pas dedans, alors je ne mordrai pas dedans. Je … suis venue ici uniquement pour te voir. Et... Tu... tu es dans un état pire que le miens ! Alors … Alors je refuse de manger ce qui est à toi … Si tu n'en profites pas un peu toi aussi … Partageons.

Elle se pencha délicatement en avant, tenant sur ses pattes, bancalement. Jusqu'à ce que son museau vienne toucher celui du jeune mâle qu'elle observait avec une tendresse non dissimulée. Venant lui offrir quelques coups de langue affectueux.

- Mais merci du fond du cœur, Lusion. Tu es le seul félin qui soit comme ça avec moi. Si gentils, au point de partir pour chasser et revenir m'offrir cette nourriture. Tu es un mâle pas comme les autres. Je t'adore, réellement. Et cette lune sans t'avoir à mes côtés … elle semblait être si longue. A tel point qu'à mes yeux, dix saisons se sont suivit.

Elle prit délicatement la souris entre ses crocs, venant se coller tendrement à Lusion. Faisant bien en sorte que leur fourrure soit ensemble, sa queue caressant son corps. Déposant la souris face à eux, elle se pencha, posant ses crocs contre la peau encore tiède du cadavre de la proie.

- Tu sais Lusion … J'aimerai beaucoup rester à tes côtés … Je me sens en sécurité, quand tu es proche de moi. Comme si … Comme si ta simple présence m'envoloppait. Comme si tu semblais encore plus fort que tu ne l'es. Quelqu'un capable de chasser toutes les menaces autour de moi …

Elle observait timidement la souris, sous sa gueule.

- Je t'adore … Je peux rester avec toi aujourd'hui... ? Et … peut-être que … peut-être que je pourrai te rejoindre dans ton clan … un jour ? .




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MessageSujet: Re: un retour. [Pv : Lusion]   un retour. [Pv : Lusion] Icon_minitimeJeu 9 Avr 2015 - 3:16
















TITRE DU RP
~ Citation ou sous titres ~





Les pattes faibles et maigre du petit le soutenaient tant bien que de mal tandis qu’il attendait plus que patiemment que la chatte lui réponde ou plutôt lui obéisse, parce que son ton avait été sans appel et il ne souhaitait pas qu’elle discute. Elle devait lui répondre. Elle devait manger. Deux évidences. Et puis… Il ne mangerait pas. Tant qu’elle n’aurait pas mangé, il ne mangerait pas. C’était décidé depuis sans doute plusieurs minutes, quelques instants. Mais c’était sans compter l’étrangeté du petit. Les yeux rouges du novice au pelage couleur de flamme se perdirent dans le vide, se voilèrent d’un coup. Comme si la réalité n’existait désormais plus. Comme si la réalité s’était effacée et c’était sans doute cela, parce que souvent la réalité s’effaçait. Ainsi, il ne voyait plus que le fruit de son imagination.

Devant lui, quelque chose. Quelque chose qui brillait. Quelque chose de liquide et de rouge. Il n’identifiait pas la substance ou plutôt ne souhaitait pas l’identifier. Sans comprendre pourquoi, ce qui s’offrait à lui le révulsait pour la première fois. Il ne parvenait pas à savoir. Il ne parvenait pas à comprendre. Tout cela le rendait fou, désagréablement fou. Plus qu’il ne l’était déjà. Et il se sentait mal. Tout ce sang, cette odeur. Il était dérouté et ça le déroutait de l’être ainsi. Parce qu’il n’avait jamais ressenti ça, jamais. Et puis, peu à peu, il sentit le sang poisseux l’entourer de plus en plus. Comme si le félin devenait à son tour du sang. Il paniqua. Il ne pouvait faire autre chose que de paniquer.

Et la réalité lui revint. Peu à peu. La réalité se redessina devant ses yeux de la même façon qu’elle s’était effacée, brusquement et pourtant si doucement, progressivement. Devant ses yeux, la silhouette de Symphonie des Corneilles recommençait à s’afficher. La peur, que le petit venait tout juste d’éprouver de façon si intense, avait hérissé son échine comme si un blaireau s’était imposé devant lui. Mais il n’y avait que lui et la solitaire qui semblait attendre quelque chose, mais quoi?

Dans son délire particulier, il n’était pas parvenu à entendre ce qu’elle avait dit, à contrecœur. Parce qu’il aurait bien voulu entendre les paroles qu’elle avait prononcé, entendre la douce voix de la chatte. Sans trop savoir pourquoi, il souhaitait l’entendre parce que si sa voix se faisait percevoir, si sa voix s’élevait dans l’air, cela signifiait qu’elle vivait et l’important était justement que sa vie continue, qu’elle persiste, qu’elle se poursuive. L’important était que sa vie ne se finisse pas, parce qu’il se sentait inexplicablement lié à l’existence de la solitaire. Alors pour que sa vie à la continue afin qu’il fasse régner la Mort, elle devait vivre.

Par contre, s’il n’avait pas entendu le début du discours de la chatte, il était revenu sur terre à temps pour qu’elle vienne se coller à lui et se pencher vers la souris. Le novice se retint d’étrangler un cri de joie : elle allait manger! C’était ce qu’il voulait le plus à cet instant. Mais elle semblait vouloir lui parler avant de se nourrir, elle semblait avoir quelque chose d’important pour elle à lui raconter. Alors, il tendit l’oreille en se demandant ce que la femelle souhaitait lui dire et il resta foudroyer sur place. Dans son silence habituel, il attendait qu’elle termine tandis que son esprit s’emballait de nouveau.

Son esprit s’emballait. Il ne parvenait plus à réfléchir. Tout allait trop vite et son esprit disait d’arrêter. Il aurait pu s’en aller comme ça, d’un coup. Mais quelque chose fit qu’il ne le fit pas. Quelque chose d’inconnu, de mystérieux et de très fort fit qu’il resta là, immobile. Silencieux. Figé. Foudroyé. Heurté. Étonné. Stupéfait. Et plus encore. Sa respiration même était devenue si ténue que son flanc se soulevait à peine. Son esprit refusait de le laisser s’échapper de ce délire interne. Ce délire qui ne le laissait point tranquille.

Les paroles de la chatte revenaient dans sa tête. Je me sens en sécurité avec toi. Elles tourbillonnaient. L’harcelaient. Et lui demeuraient figé. Il ne parvenait plus à savoir quoi faire, quoi dire. Il ne parvenait plus à réfléchir tant et si bien que son corps s’était raidit. S’il avait été quelque peu chaleureux au départ, il paraissait désormais aussi dangereux que l’était un guerrier du Clan de l’Ombre qui aurait attaqué un ennemi avec fourbe, parce que chez eux, tous les coups étaient permis.

Rejoindre ton Clan. Tout revenait dans sa tête, mais surtout ça. Cette phrase unique volait encore et encore, l’empêchant presque de respirer. Comme si elle avait agît comme un virus qui l’attaquait désormais de plein fouet tellement la faiblesse prenait le corps du petit. Et malgré tout, malgré lui, le novice en vint à se demander si Étoile de Feu-Follet accepterait, parce que la décision revenait toujours au chef, au sein du Clan, ce que l’apprenti au pelage de flamme trouvait ridicule. Il pouvait prendre ses propres choix, pourquoi obéir à quelqu’un? Il reprit peu à peu contrôle de son esprit, de la réalité.

- Ce serait à mon meneur de décider, miaula-t-il froidement.

Et puis, il se pencha à son tour vers la proie, parce que son estomac avait finalement crier famine et malgré l'impression de dégoût que son corps lui donnait, il mordit dans le corps tiède et en pris une bouchée. Par la suite, il se recula et plongea son regard sanglant dans celui de la solitaire. Ce regard toujours terne...et pourtant, à l'opposé de la voix froide, une lueur de chaleur y dansait.







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MessageSujet: Re: un retour. [Pv : Lusion]   un retour. [Pv : Lusion] Icon_minitimeVen 10 Avr 2015 - 22:00






Dans mon coeur...


Feat



.Parfait. Simplement parfait. Lusion venait enfin de se décider à manger ! Comme Symphonie pouvait être heureuse ! Elle avait eu horriblement peur qu'il ne se décide pas à manger et qu'au final, la mort vienne prendre la personne qui était la plus chère à ses yeux. Lusion. Elle ne pourrait expliquer comment il avait fait pour grimper si facilement aussi haut dans son estime, dans son cœur, dans tout le reste. Peut-être est-ce car il était si naturel ? Gentils ? Elle n'aurait pas réussit à répondre à cette question. Lusion n'était pas réellement gentils. Il était tout à fait étrange, quelqu'un des plus troublant même. Flippant, terrifiant, marginal. Mais Symphonie l'aimait comme ça.

Ce félin était différent. Et c'était ce qui faisait son charme, en un sens. La jeune femelle laissait son regard planté un instant dans celui de son compagnon. Tandis qu'il lui offrait quelques paroles. Le chef de son clan déciderait de si oui, ou non, elle pourrait le rejoindre. C'était horriblement angoissant. Elle ne voulait pas rester seule. Elle ne voulait plus rester seule. Elle voulait être avec lui ! Elle voulait se garder le privilège de ce petit lien qu'elle avait tissé avec le jeune mâle. Elle savait que ce félin était seul. Son comportement ne devait pas en attirer beaucoup. Mais Symphonie aimait bien son comportement. Il était reposant.

Tandis qu'elle profitait de la présence si chaleureuse du corps chaud de son camarade. Jusqu'à ce qu'il se recule. Quel dommage. Elle vint rapidement terminer la proie. En quelques bouchées. Puis, revient vers Lusion, glissant quasi son museau au sien. Ses yeux n'arrivant pas à quitter le regard sanguin de ce terrible mâle. Si seulement la femelle savait ce qu'il pouvait bien se passer dans l'esprit si tourmenté de ce jeune. Mais elle ne le savait pas. Et c'était tant mieux. Quoi qu'au final, elle s'en fichait terriblement. Il était attentionné avec elle. C'est tout ce qui comptait. Il pouvait bien être un démon avec tout le monde, qu'au final, du moment où, avec elle, il était un ange. C'était le plus important. Mais cette idée ne pouvait que lui frôler l'esprit. Elle ne se doutait de rien …

Et pour cause. Elle agissait envers ce félin comme s'il était l'être le plus important sur Terre. Il lui avait par deux fois sauvé la vie. Et à chaque rencontre entre eux, il s'occupait d'elle. Malgré son ton glacial. Malgré son comportement si différent des mâles qu'elle avait déjà croisé pendant sa route. Lui …

Symphonie vint se glisser contre Lusion, à nouveau. Museau à museau. L'envie d'être contre lui était plus important que tout, dans les minutes qui suivirent le regard qu'il lui avait offert. Venant miauler d'une douce voix à l'oreille du mâle.

- Quoi que ton chef décide … Même s'il ne veut pas de moi. Eh bien je viendrai te rendre visite le plus souvent possible, comme je le fais à l'heure actuelle. On pourra se retrouver au bord du chemin du Tonnerre, tout près de là où nous nous sommes rencontré. Je m'occuperai de toi, comme tu t'occupes si bien de moi … Tu es un félin adorable, Lusion. Moi, j'aime être avec toi, alors voilà !

Sa logique lui semblait terriblement simple. Ce ''Voilà'' clôturait une phrase qui en offrait beaucoup. Beaucoup sur ses émotions. Beaucoup sur le pourquoi de son comportement envers Lusion.
Mais lui, arriverait-il à le comprendre ?




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MessageSujet: Re: un retour. [Pv : Lusion]   un retour. [Pv : Lusion] Icon_minitimeSam 2 Mai 2015 - 1:25
















Un retour...attendu.
~ ft. Sympho '  ~





Oui, il avait mangé, oui il s'était penché et avait pris une bouchée, parce que pour une fois, il commençait à ressentir la faim lui tirailler le ventre. Cette faim. Elle était tenace, désagréablement tenace quand on se décidait à lui faire attention, quand on lui prêtait l'oreille et tous les fibres du corps. Elle se logeait dans un coin de ton esprit et envoyait des signaux pour dire que manger était essentiel dans les minutes qui suivent. Et pourtant, Lusion ignorait toujours les signaux de son cerveau. Toujours. C'était un chat qui resterait ainsi, à ignorer son corps et son cerveau, à se fier qu'à ce qu'il voulait, parce que ses envies étaient bien plus importantes que le reste et en ce moment, il ne voulait manger que s'il avait la confirmation que la solitaire serait en sécurité. Parce qu'il avait envie qu'elle vive le temps que lui vive, il souhaitait qu'elle soit la dernière. La dernière à mourir. C'était peut-être glauque, mais... et si c'était sa faon à lui d'aimer quelqu'un? Si sa façon à lui était de vouloir éviter que la chatte dont il s'était épris ne se fasse prendre par la mort avant les autres et ensuite qu'elle meurt?

Il était étrange. Tous s'entendraient pour dire cela. Mais lui... lui, il savait. Il savait que malgré son étrangeté, Symphonie des Corneilles ne mourrait pas avant que la mort ait emporté bien d'autres gens. La Mort régnera un jour, mais la chatte serait la dernière victime. Il s'en foutait qu'elle meurt, parce que la Mort devait abattre la vie, mais il ne voulait pas qu'elle meurt avant lui et avant que la Mort en ait emporté bien d'autres. C'était ainsi et cela resterait sans aucun doute ainsi, parce qu'il était loin de changer souvent d'avis, après tout... il était assez borné quand il s'agissait du but qu'il s'était fixé ou plutôt, selon lui, de sa raison de vivre, la raison pour laquelle il est né. Il ne pouvait pas être né par hasard, parce qu'il était la pire erreur des erreurs, alors il devait bien avoir une raison pour laquelle il était survivant de tout ce qui avait été de travers dans sa courte et désagréable existence. Une existence qui n'aurait pas dû avoir lieu, mais comme il vivait, c'était parce qu'il devait aider la mort à régner, c'était aussi simple que cela et il lui semblait même entendre les voix lui dirent qu'il avait raison, que c'était son destin, son chemin à suivre et que dévier de ce chemin tout tracé serait dangereux, mais... n'était-ce pas ce qu'il arrivait avec la solitaire? Ne déviait-il pas de son chemin? Parce qu'après tout, il n'était pas censé vouloir épargner quelqu'un.

Elle était là. Il était là. Ils ne parlaient pas. Leurs souffles étaient à l'unisson et une lueur dansait dans le fond du cœur du novice qui ne pouvait identifier cette étrange lueur qu'il ne connaissait pas. Il ne savait rien de tout cela, il savait juste que malgré les bienfaits qui semblaient entre être découlé, il savait qu'elle ne devait pas exister cette lueur. Et pourtant, il ne pouvait pas la faire disparaître. Non. Il ne pouvait pas. Parce que pour la faire disparaître, il devait éviter la chatte et non. Il ne pouvait juste pas éviter d'entrer en contact avec la solitaire quand elle était là. Et qu'il voulait qu'elle soit là. Qu'elle reste là, qu'elle ne s'en aille pas. Parce que lui resterait tant aussi longtemps qu'elle ne lui demandait pas de partir. Il ne voulait pas. Il ne voulait pas s'éloigner d'elle, qu'elle s'éloignait d'elle. Et il obéissait toujours à ce qu'il voulait, donc il ne l'éviterait pas, parce qu'il voulait être auprès d'elle pour toujours, même si toujours était bien long et que cela resterait long. C'était l'éternité et personne ne connaissait l'étendu du temps qui était dans l'éternité justement parce que c'était l'éternité et que l'éternité, c'était sans arrêt, ça n'avait pas de fin. Et quelque chose qui n'avait pas de fin était bien long, bien trop long. Toutefois, il n'en avait pas peur si seulement était-il capable d'avoir peur de quelque chose.

La peur. C'était si futile. Et pourtant beaucoup de chats se retrouvaient à être capable d'avoir peur. Beaucoup de chats se trouvaient à être foudroyés par leurs peurs, tandis que lui, et bien, il n'avait jamais peur. Il ne se laissait pas atteindre par la peur parce qu'il ne trouvait pas que c'était utile, il n'en voyait pas l'utilité. Pourquoi s'encombrerait-il d'un sentiment qui pourrait le paralyser sur place alors qu'il était bien comme il était, à ne pas trembler, jamais, peu importe ce à quoi il faisait face? Il détestait voir des chats qui tremblaient, ne répondaient pas parce qu'ils étaient intimidés et il haïssait sentir l'odeur de la peur dans l'air, ça réveillait en lui cette envie de tout détruire, tout anéantir parce qu'il ne voulait pas tenter de comprendre pourquoi les autres autour de lui se retrouvaient à ressentir quelque chose d'aussi futile à ses yeux. La peur, la terreur, la frayeur. Pourquoi cette émotion disposait d'autant de termes en étant si peu utile dans les vies des guerriers et même des chats sauvages ? C'était ce qui bloquait beaucoup de chats domestiques qui étaient curieux, mais craignaient de tomber sur des chats sauvages assoiffés de sang et dévorant des os de lapin, mangeant des lapins vivants. Parce que la peur était suscité par les rumeurs, dans le cas des chats domestiques, mais n'en demeurait pas moins complètement futile et inutile. Parfois même éphémère, tout dépendant chez qui. Il était bien satisfait de savoir que lui, il n'avait jamais peur. Et n'aurait jamais peur.

Elle était là. Il était là. Ils étaient seuls et pourtant, accompagnés. Accompagnés par le fidèle ami qui suivrait sans doute éternellement le novice au pelage couleur de flamme : la solitude. Elle était là. Elle aussi, elle était là. Entre eux, autour d'eux, dans les fibres des deux chats. Une amie en commun, une amie qui pouvait être détestée ou encore appréciée. La solitaire semblait trouver la solitude au fur et à mesure assez lourde, difficile à supporter et à endurer au contraire de Nuage d'Illusion qui appréciait bien la solitude et aimait être seul, en tête à tête avec la solitude. Sans doute parce qu'elle lui parlait, à lui. Ou du moins, il était convaincu qu'elle lui parlait. Quand il était seul depuis toute une journée, qu'il n'avait vu personne, parlé à personne et qu'il se tenait encore seul durant la soirée, dans un coin isolé, sans personne aux alentours, ce ne pouvait être que la solitude qui se penchait doucement à son oreille et lui parlait. C'était aussi simple que cela pour l'apprenti, et pourtant tous savaient à quel point il se trompait. Sa tête déraillait simplement, mais on n'osait pas lui dire, lui faire remarquer, on ne voulait pas qu'il s'emporte. Parce qu'il s'emportait parfois, peut-être que très peu parce qu'il était souvent enfermé dans ce glacial froid qui l'engourdissait à longueur de journée, mais parfois la colère explosait et ses yeux rouges flambaient. Il en était effrayant dans ces moments-là et on évitait de trop le contrarié. Sauf les chatons peut-être... si innocents qu'ils sont.

Son regard sanglant alla se poser dans celui de Symphonie des Corneilles quand elle brisa ce silence si doux et si agréable et pourtant, il devait l'écouter. Les paroles de la solitaire flottaient dans les airs, il ne savait qu'en faire. Elle était collée à lui, il ne s'était pas collé en retour, mais il ne s'était pas tendu, ni dégagé. Il ne voulait pas. Cela était bien aussi simple, c'était toujours simple avec lui et pourtant si complexe, comment pouvait-on savoir pourquoi il avait envie de telle ou telle chose ? C'était comme ça. Et chercher des réponses amèneraient d'autres questions. Elle parlait. Il l'écoutait. Et il hocha la tête. Il ne parlait pas. Pas encore. Parce que les mots commençaient tout juste à se former et qu'il n'aimait pas parler. Mais il n'eut pas le temps de parler. Tout devint difforme. Le visage de la chatte se déforma en des traits démoniaques, un rictus effrayant et son visage était désormais recouvert de sang. Rectification : le visage du chat qui avait pris la place de la solitaire était fait de sang. Alors l'apprenti recula, son pelage gonfla de volume et il commençait à trembler. Non pas par peur, mais par inquiétude. Parce qu'il voulait que sa solitaire revienne ! Il ne voulait pas de cet étrange mâle ! Et une bouffée d'agressivité emplit le novice qui courba le dos.

«Rendez-moi Symphonie des Corneilles! » gronda-t-il... le regard dément.

HRP:







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MessageSujet: Re: un retour. [Pv : Lusion]   un retour. [Pv : Lusion] Icon_minitimeJeu 7 Mai 2015 - 11:24






Pourquoi ?


Feat



Et ce simple petit moment de tendresse aurait pu encore durer un bon moment, pour le plus grand bonheur de nos deux félins. Mais c'était sans compter le réveil d'une partie cachée du jeune mâle aux côtés de Symphonie. La folie venait de poser sa main froide et anarchique sur son cœur. Tandis qu'une jeune femelle regardait le chat dont elle s'était éprise commencer à dévoiler les côtés les plus sauvages et agressifs de sa personnalité. En un instant, Symphonie s'était écartée, troublée et apeurée. Qu'était-il arrivé au Lusion qu'elle connaissait, elle ? Il n'avait jamais été comme ça à ses côtés. Toujours relativement doux, plutôt calme, pas bavard du tout. Mais pourtant, sa présence avait quelque chose de réconfortant pour elle. Empreinte d'un sentiment protecteur. Tandis que là, le mâle n'offrait qu'une aura de haine et d'angoisse. Mais pourquoi ? Que pouvait-il bien se passer dans sa tête ? Ô par le clan des Étoiles, pourquoi fallait-il que la jeune femelle s'enquiquine d'un mâle qui
n'avait rien à voir avec le commun des matous de la forêt ? C'était peut-être, justement, ce côté unique, rare et aléatoire qui venait de l'attirer à lui ? Elle qui ne connaissait rien à cette forêt, à ses dangers, et à tout le reste. Leurs différences les attitraient peut-être l'un à l'autre.

Quoi qu'il en soit. Le choc de la découverte de son camarade dans cet état s’estompait petit à petit. Laissant la place à une sorte de détermination étrange. Le félin l'avait sauvé déjà par trois fois. Et elle n'allait simplement pas pouvoir rester là, à le contempler sombrer dans les profondeurs de la hargne, dans une détresse qu'elle n'avait encore jamais vu chez d'autres. Que pouvait-il bien rêver dans son monde sombre ?

Car après tout, que connaissait bien Symphonie sur ce beau félin aux yeux Ardents ? Quasi rien, au final. Voir même rien du tout. Le béabat d'une présentation. Son nom, son clan. C'était plutôt gênant dans le fond. Mais aux yeux de la femelle, il fallait du temps afin d'installer une confiance et un dialogue, elle avait fol espoir de pouvoir, un jour, délier la langue de ce jeune matous étrange. Mais ô combien attirant pour elle.

En un instant, elle eu une terrible idée. S'approchant alors du mâle, à ses risques et périls, elle vint littéralement se coller à lui. Son museau contre la fourrure de son cou, lui offrant quelques doux et lents coups de langue en suivant le sens de son poils. Murmurant, s'il pouvait l'entendre, quelques douces paroles réconfortantes de sa plus tendre des voix.

Symphonie se donnait du mal pour lui. Tout comme lui, s'était donné du mal pour elle.

- Lusion … Lusion je suis là. C'est Symphonie des Corneilles. Revient auprès de moi, s'il te plaît. Ne te laisse pas avoir par je ne sais quoi. Reste avec moi … J'ai besoin de toi ! Tu... tu es le seul avec qui je me sente en sécurité dans cette forêt … et au delà.

Tandis qu'elle tremblait faiblement. Une peur vint lui prendre le cœur. Et si jamais Lusion ne redevenait jamais celui qu'il avait été lorsqu'elle l'avait rencontré ? Que lui resterait-il à faire ? Elle ne voulait simplement pas y penser.




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MessageSujet: Re: un retour. [Pv : Lusion]   un retour. [Pv : Lusion] Icon_minitimeMar 12 Mai 2015 - 2:53
















Un retour...attendu.
~ ft. Sympho '  ~





L
e visage de sang du chat effrayait en quelque sorte le chaton bien que ce dernier n'avait peur de rien. C'était simplement que le chat fait de sang était à la place de la solitaire si douce et que ce n'était pas supposé être ainsi et que ça dégoûte le novice du Clan de l'Ombre. Son regard rouge plongea dans celui impossible à trouver du chat ayant remplacé la solitaire et Nuage d'Illusion s'hérissa encore plus. Qu'avait-il fait de Symphonie des Corneilles ? Il ne pouvait. Il ne pouvait pas laisser cet être qu'il ne connaissait pas prendre possession de la chatte que son âme reconnaissait comme sa protégée et sa protectrice. Un rapport étrange. Que son cœur ne reconnaissait pas, comme son cœur ne parvenait pas à ressentir réellement. Mais lui, il réalisait plus ou moins que la solitaire qu'il ne connaissait pas tant que ça, mais qu'il n'avait jamais chassé, importait pour lui plus que ses camarades de Clan bien que ce soit évidemment bien facile de compter plus que ces derniers. Ils ne comptaient pas à ses yeux. Ce n'était que des chats. Des chats qui allaient mourir en laissant la mort régner un peu plus. Le corps assez grand du chaton était tendu, son pelage hérisser encore plus, on aurait dit une boule de feu.

Il devait faire quelque chose. Anéantir ce truc. Ce truc trop étrange. Il devait agir parce qu'il ne fallait pas qu'il perde la solitaire et s'il ne faisait rien, il allait la perdre. Il ne pouvait pas. Il ne supporterait pas de la perdre, alors il devait impérativement le faire disparaître, ce monstre. Sans même comprendre qu'au fond, le monstre était lui. Sans même savoir que tout cela n'était sans doute que la représentation de son subconscient concernant les dangers que la chatte courait en le côtoyant. Sans pouvoir comprendre que tout cela ne faisait qu'indiquer qu'il était un danger pour lui, elle et même les autres, qu'une partie de lui ne faisait qu'aspirer à la soif de sang. Ce visage de sang n'était autre que cette partie enfouie qu'il ne connaissait pas encore. Mais il ne le savait pas lui, il voulait juste se débarrasser de cette apparition qui, selon lui, lui prenait la solitaire. Il voulait que cette chose disparaisse et il était prêt à faire quelque chose. Il allait... il allait attaquer. Il avait sorti les griffes, prêt à sauter.

Il voulait le faire. Il était prêt à le faire. Nuage d'Illusion avait tous les muscles tendus, prêt à l'attaque, mais quelque chose... cette chose même, vint se coller à lui. Il s'en allait le repousser pour lui griffer violemment le visage, pour lui faire comprendre que Symphonie des Corneilles était à lui, quand une voix lui parvint. Sa voix. Il s'arrêta net. Elle était où? Ses yeux la cherchaient en vain, que lui avait-elle fait ? Et doucement, très doucement, le décor revint à la normale, la forêt était la forêt, la prairie froide ressemblait de nouveau à la prairie froide et le chat qui était collé contre son flanc n'était plus fait de sang, mais de pelage. Du pelage de la solitaire. Rectification, ce n'était personne d'autre qu'elle. Ses tremblements s'atténuèrent pour finalement cesser. Il se calmait. Elle était là. Elle allait bien. Tout était normal. Elle allait bien. Il ne lui avait rien fait, ce chat étrange, cette chose. Le novice se sentait soulagé tandis que la tension quittait peu à peu son corps pour le laisser comme avant.

Nuage d'Illusion se colla encore un peu à elle. Rassuré. Soulagé. Apaisé. Elle allait bien, elle n'avait aucune trace de blessure ou de sang. Il inspira. Expira. Il refit ce petit manège quelques fois. Il était beaucoup plus calme. Plus stable. Il était de nouveau lui. Lui-même. Ce n'était qu'un équilibre précaire, instable. Il retomberait dans cette folie alarmante, il deviendra violent et assoiffé de sang de nouveau une fois. Mais.. pas pour le moment. Pour le moment, il pouvait juste s'occuper de la chatte. Sans rien d'autre. Il posa sa queue sur l'épaule de la chatte et la serra contre lui.

- Tu vas bien.








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MessageSujet: Re: un retour. [Pv : Lusion]   un retour. [Pv : Lusion] Icon_minitimeMer 13 Mai 2015 - 18:49






Besoin de toi


Feat



La jeune femelle cligna des yeux un petit instant. Que venait-il de se passer ? Elle avait vu son Lusion si sauvage pendant un instant. Mais alors qu'il semblait prêt à l'attaquer, elle. Symphonie des Corneilles n'avait pas eu peur. Au contraire même. Elle avait été conquise par l'ambiance qu'avait prit l'atmosphère. Bien sûr, elle ne savait pas du tout qu'elle venait de passer à deux doigts de se faire simplement exécuter par un félin qu'elle aimait.Mais le voir si agressif n'avait fait que renforcer ce sentiment qu'elle avait envers lui. Celui de se sentir en sécurité à ses côtés.

Mais, en un instant, la situation actuelle changea du tout au tout. Il venait de la capturer contre lui. C'était la première fois qu'il avait un geste si délicat envers elle. Et... C'était horriblement agréable. Symphonie ne put réussir à contenir quelques puissants ronronnements. Malgré tout, dans ses paroles, Lusion avait laisser poindre une sorte d'inquiétude lorsqu'il avait offert ses quelques mots. ''Tu vas bien''. Au final... Il se faisait du soucis pour elle. Terriblement de soucis. C'était... Simplement trop mignon.

Elle vint lui laper le museau, à de nombreuses reprises. De très doux coups de langue, où elle cherchait à imposer chaque sentiment qu'elle avait pour lui. Elle se sentait terriblement bien avec lui. L'atmosphère était si douce, si agréable... Fermant les yeux, elle vint miauler d'une douce voix, quelques notes... Une sorte de petite musique.

- Ils pensent que tu es fou... Que tu es mauvais... Lorsque tu rentres dans cet endroit, que tu nommes maison. Où tu te sens si seul ... S'il réalisaient simplement ce qu'il se passait. Ce que tu ressentais. Ce qui était. Mais n'ai pas peur, Ô mon Lusion. Moi je suis là.




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