Le monde n'est pas à observer qu'avec les yeux. | Feat. Luny.
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Berceuse Cristalline Guerrière
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Sujet: Le monde n'est pas à observer qu'avec les yeux. | Feat. Luny. Lun 13 Avr 2015 - 18:11
Le monde n'est pas à observer qu'avec les yeux.Olum & Berceuse Cristalline
Le soleil brillait de mille feux, ce jour-là. Mes paupières s'ouvrirent, avec difficulté, et mes pattes me portèrent hors de la tanière. Ensuite, vers la pile de gibier où j'attrapai un campagnol, peu dodu. Je le mangeai sans entrain, et le fini pourtant bien vite. Je sortis du camp juste après m'être fait ma toilette, et, d'instinct, je me dirigeai vers la ville des Bipèdes, alias mon ancienne habitation, que je ne regrettais cependant pas. Mais alors... pourquoi venir ici? Aucune idée, mais une nostalgie brillait dans mes yeux de cristal... Une fois arrivée à l'entrée de la ville, je me dirigeai vers mon ancien nid, où je vis mes anciens maîtres... "Ils étaient partis! Ils m'ont abandonnée! Comment osent-ils revenir!" Mes yeux furent inondés de larmes, mais je ne pleurai pas pour autant...! Je sautai sur la barrière du territoire de mes anciens bipèdes et entrai dans leur jardin. Il y avait de jeune pousses dans de la terre, on aurait dit des... ah, je ne sais plus le nom! Allé, une herbe médicinale, ah, oui, de l'herbe à chat! J'allais en découper avec mes crocs, mais je reculai, finalement, je n'étais pas venue pour ça. Mes anciens bipèdes, que je voyais à travers une vitre, finirent par me voir, et me montrer du doigt, un ouvrit une porte, et couru vers moi, je pris peur, et m'enfuis. Ils voulaient me ravoirent près d'eux. Mais pas moi. Je sortis de leur jardin, et ils crièrent mon ancien non: "Cristal, Cristal!" Je ne me retournai pas, je courais à toute vitesse, et failli même percuter un monstre, en pleine course, lui aussi.
Finalement, je m'égarai dans la ville, mais il ne serait pas difficile de retrouver mon chemin. Je finis pas sentir une odeur, une odeur de domestique, j'en étais sûre, car je l'avais déjà sentie auparavant...
Sujet: Re: Le monde n'est pas à observer qu'avec les yeux. | Feat. Luny. Mar 14 Avr 2015 - 3:06
Cela faisait trois lunes qu’il se trouvait ici, dans un nid de Bipèdes qui se retrouvait à s’appeler maison. Oui, cette haute tanière sortie de la terre se nommait maison et lui, il tentait de se rappeler d’absolument tout ce qu’il apprenait par les autres, tout ce qu’on lui décrivait, surtout la chatte qui habitait avec lui dans la maison. Mais pour le moment, il dormait tout simplement, se reposant dans son panier avec de la soie, confortablement installé, les yeux fermés, le sommeil qui l’amenait dans d’autres contrées. Il n’en avait que faire de la réalité cruelle qui s’opposait à lui dès qu’il ouvrait les yeux et que le noir s’offrait à sa vue. C’est le bruit métallique des croquettes tombant dans son bol qui réveilla Olum, petit chaton domestique noir et blanc. Il fourra son nez dans la soie de son petit lit en grognant. Le chaton était persuadé que la viande d’oiseau, ceux qui chantaient toujours le jour, était bien plus succulente que les croquettes fades que lui donnaient ses maîtres, mais il se contentait malheureusement des croquettes dans la mesure où il ne pouvait pas attraper de gibier tout seul, quand bien même il s’y acharnait.
Olum n’était toujours pas parvenu à dominer les hommes, mais cela ne tarderait pas, il en était certain. Son esprit était persuadé qu’un jour, il sera à la tête de la ville, des hommes, des chats et que tous ne seraient que des pions qui lui obéiraient à la patte et à l’œil, il lui fallait seulement patienter et apprendre à se diriger, à connaître les lieux, la ville et la forêt. Parce que les senteurs boisées de la forêt ne passaient jamais inaperçu dans l’air, surtout quand le vent venait en direction de la ville, alors dans ces moments, la senteur de la forêt embaumait l’air. Ou peut-être qu’il était le seul à la sentir autant, cela n’importait peu. Du moment qu’il la sentait et qu’il pouvait la trouver sans l’aide de personne, c’était l’important, pour lui qui détestait dépendre des autres et qui pourtant avait bien besoin des autres quand bien même ne voulait-il pas l’admettre, trop fier pour cela.
Le domestique s’étira longuement et tenta de faire sa toilette, ce qui ne fut pas chose facile, mais y parvient malgré tout et heureusement, parce qu’il aurait été agacé de voir que c’était la chatte domestique avec lui qui se voyait obligée de lui faire encore une fois sa toilette alors qu’il cherchait inlassablement à être indépendant. Le petit tendit l’oreille afin d’entendre encore les bruits dans sa gamelle, mais n’entendit rien d’autre que le pas lourd de ses maîtres qui devaient se trouver quelque part par-là, derrière les murs sur laquelle sa gamelle était accotée. Alors il se dirigea vers cet endroit, tous les sens à l’affut, afin de ne pas foncer encore dans un de ces meubles dont il ne connaissait même pas la couleur. Marchant d’un pas incertain, attendant souvent de voir si ses moustaches passaient dans l’endroit pour ne pas se retrouver coincé. Ne pas savoir où il se dirigeait le rendait si nerveux qu’il en sursautait à tous les petits bruits, mais dans cette maison, il s’y habituait de telle sorte à ce qu’il connaisse l’emplacement des pièces, parce que paraît-il que cela s’appelait ainsi, par cœur.
Quand il fut rendu là où se trouvait sa gamelle, il se pencha et du bout de la langue chercha des croquettes qu’il trouva. Et il se mit à manger avec appétit avant de se rabattre sur son bol d’eau pour se désaltérer. Quand ce fut chose faîte, il se dirigea d’un pas bien plus sûr qu’auparavant vers la chatière et poussa de sa tête. Sa tête atterrit tout d’abord sur le mur froid de ce qui s’appelait une porte et qui selon la chatte était immense et de forme rectangulaire, chose qu’il tentait de se représenter mentalement, mais n’y parvenait qu’à grande peine. À la deuxième tentative, il parvint à sortir dehors et poussa un miaulement de jubilation, content de sentir l’air frais sur son pelage qui n’était pas marqué par les colliers, ayant bien fait comprendre à ses maîtres que même si le monde était noir pour lui, il n’appartenait à personne. Ce sont eux qui lui appartenaient et pas le contraire, quoi qu’ils veuillent en penser.
Il marcha indécis sur les chemins durs qui abimaient ses coussinets, tournant encore et encore, humant profondément l’air et ne sentant que les odeurs des Hommes, et quelques relents balayés de chien, signe qu’ils n’étaient pas venu depuis la journée précédente. Il y avait aussi quelques odeurs récentes de chats errants ainsi que des chats habitant dans d’autres maisons avec d’autres maîtres. Un petit sourire moqueur s’afficha sur le visage du chaton quand il se dit qu’un jour, ce serait lui le maître de toutes les odeurs qu’il sentait en ce moment. Il reprit sa marche un peu plus sûr de lui après avoir identifié toutes les odeurs et avoir guetté le moindre bruit du danger quand il entendit les pas feutrés de la même espèce que lui : un chat était derrière lui. Alors il respira profondément et reconnu la senteur particulière de la forêt ainsi que ce fumet appartenant à la femelle. Le chat derrière lui était en fait une chatte qui habitait dans la forêt, sûrement plus dans les bois que dans une étendue ouverte. Il fit volte-face et sortit ses petites griffes qu’il aiguisait toujours sur la pierre quand elle parla en lui demandant son identité. À sa voix, il comprit qu’elle ne s’était toujours pas retournée, elle, mais il savait qu’elle allait le faire. Elle comprendrait vite qu’il n’y a pas de danger avec lui… pour le moment!
- Olum. Chat domestique. Et toi, tu viens de la forêt non? Cracha-t-il malgré la pointe de curiosité dans sa voix.
Berceuse Cristalline Guerrière
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Sujet: Re: Le monde n'est pas à observer qu'avec les yeux. | Feat. Luny. Mar 14 Avr 2015 - 12:07
Le monde n'est pas à observer qu'avec les yeux.Olum & Berceuse Cristalline
Je me retournai quand j'attendis une voix derrière moi, qu'elle fut mon étonnement quand je vis un chat... aveugle? devant moi. Je le regardais dans les yeux, mais, c'était... différent, je ne sais pas, j'avais une drôle d'impression en le regardant, bizarre, bizarre... Je secouai la tête pour ne plus y penser, bien qu'à chaque fois que je le regardai, j'avais cette impression. Si il s'avérait que ce n'était qu'une impression, et qu'il voyait aussi bien que moi, j'aurai l'air bête... quelle honte serait-ce! Je finis par reprendre mon sérieux, après quelques instants de silence, je finis par le rompre, en miaulant d'une voix qui chavirait à chaque regard...:
"... Oui, mais je vivais ici,... avant. Je suis Berceuse Cristalline, je m'appelais Cristal, quand je vivais ici..."
Le fait qu'il ait parlé sur ce ton ferme et froid ne donnait pas plus de confiance que la curiosité que j'avais. Je finis par m'asseoir sur le sol de pierres glacées, frissonnant un moment, et regardai autour de moi ce que Olum ne pouvait pas voir, quelle horreur, d'être aveugle... J'enroulai ma queue autour de mes pattes blanches, et repensai à mes jours passés dans cette ville. J'étais heureuse, mais je le suis encore plus dans la forêt, tel était tracé mon destin, et personne ne pourra le changer!
[ HRP | En plus de faire des histoires de trois pages, tu fais de rp's géants xD | HRP ]
Olum Domestique
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Sujet: Re: Le monde n'est pas à observer qu'avec les yeux. | Feat. Luny. Mer 22 Avr 2015 - 18:27
Les moustaches frétillantes, le chaton ne cessait de respirer profondément afin de ne manquer aucune odeur, de pouvoir percevoir tout changement d’humeur, changement de température même minime, parce qu’autrement, il se sentirait définitivement inutile et ses projets de domination mondiale ne pourraient sans aucun doute pas aboutir. Il lui fallait avoir confiance en lui, c’était la seule façon pour parvenir à ses envies démesurées et il perdait confiance en lui dès qu’il n’était pas attentif aux bruits, aux odeurs et toutes autres choses non-visuelles. Alors, il était alerte, bien trop alerte peut-être, pour un chat ayant tous ses sens, mais ça ne dérangeait pas le petit, du moment qu’il croyait en lui.
Alors, quand la chatte sauvage lui répondit, il sentit immédiatement au ton de la voix qui chavirait, qui prenait des inflexions bien incertaines, que quelque chose n’allait pas. Quelque chose clochait. C’était aussi évident que ce l’était de respirer. Elle ne se sentait pas bien, sans aucun doute. Du moins, elle n’avait pas la même assurance qu’elle avait, quoi qu’instable, quelque instant auparavant, avant de le regarder, de se retourner et de le voir, plongeant ainsi son regard… de quelle couleur? dans celui vide d’expression et bleu glacé, bleu bien trop clair, translucide presque, du chaton habitant dans une maison, dans un nid de Bipède. Le malaise se sentait, palpable, dans l’air et le poil du chaton s’hérissa.
Les chats du quartier qui venaient dans son jardin s’évertuaient à le traiter comme un bébé n’était pas capable de se débrouiller seulement parce qu’il ne pouvait pas faire, mais cela ne faisait pas de lui un incapable, bien au contraire… sa cécité l’amenait à être attentif à des changements d’ambiance si infime que la plupart des chats voyants ne seraient pas capable d’en faire la remarque, d’y prêter attention. Et il pouvait percevoir bien plus aisément les sentiments qu’ils tentaient de cacher qu’eux pouvaient le faire. Alors être aveugle n’était pas tant un fardeau qu’une certaine bénédiction et s’il était aveugle, c’était que le Clan des Étoiles le voulait.
Parce que oui, même si cela semblait étonnant, le chaton se rappelait de ce Clan, des ancêtres des chats sauvages, alors même qu’il n’était que dans le ventre de sa mère, cette croyance s’était ancrée en lui d’une façon si forte que personne ne pouvait l’en déloger et quand bien même il ignorait totalement d’où ses connaissances sur la forêt et ses ancêtres qui régnaient sur les cieux lui venaient, il y croyait, il savait que ce n’était que pure vérité. Il inclina sa tête, ses yeux bleus clairs allant se perdre dans un paysage qu’il ne voyait pas tandis qu’il réfléchissait à ce qu’elle venait de lui dire. Alors… les chats domestiques pouvaient être acceptés dans un Clan. Mais lui, on ne l’accepterait pas, un chaton aveugle ne serait qu’un fardeau. Ce n’était sans doute pas pour rien qu’il était devenu un chat domestique, dans une maison.
- Cristal… ça ne me dit rien. Enfin… je suis petit. Et si tu es désormais dans la forêt, c’est que c’était le destin que te réservait le Clan des Étoiles, miaula-t-il de cette voix ferme et sèche qui était sienne.
(C'est pas si long. )
Berceuse Cristalline Guerrière
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Sujet: Re: Le monde n'est pas à observer qu'avec les yeux. | Feat. Luny. Jeu 4 Juin 2015 - 17:46
[ HRP - Désolééééééééééééeeeee poour cette longue absence, je n'ai pas eu l'occasion de rp ces derniers temps...! :sad: Et si, tu fais des pavés... - HRP ]
Le monde n'est pas à observer qu'avec les yeux... Featuring Luny.
Assise sur le sol dur et froid, la queue qui bougeait légèrement de gauche à droite, et de bas en haut, les yeux fixant l'inconnu prénommé Olum, les crocs serrés en présence d'un aveugle qui réagirait je ne sais comment, j'essayais de me décontracter. Je voyais bien que le... chaton? Avait la fourrure hérissée sur l'échine; sentait-il le malaise qui flottait en ces lieux? Est-ce que tous les aveugles avaient cette faculté qui nous était inconnu, à nous, les voyant, qui consistait à sentir les différence de mouvements, de température, de malaise, donc? C'en était troublant, presque! Je me léchai le poitrail, essayant de paraître à l'aise, et levai les oreilles quand il me répondit...
- Cristal… ça ne me dit rien. Enfin… je suis petit. Et si tu es désormais dans la forêt, c’est que c’était le destin que te réservait le Clan des Étoiles.
Je me levai en sursaut, les yeux écarquillés: il avait parlé du Clan des Etoiles! Mais pourtant... les chats domestiques ignorent cette croyance! Ils ne la connaissent pas, ...d'habitude. Apparemment. J'avançai un peu vers le petit chat qui devenait de plus en plus étrange à mon goût, et lui murmurai...
Le Clan des Etoiles...? Mais... tu es un domestique, tu devrais ignorer qu'il existe?! Étais-tu dans la forêt, avant...?
Ne faisant plus attention à son ton froid, je lui répondis rapidement, vachement étonnée! Je réfléchis à toute allure, et, la seule explication que je trouvai était qu'il faisait partie d'un clan, avant... mais il est jeune! Comment pouvait-il vivre avant dans un clan et se souvenir de leur croyance?! Je restai gueule bée un moment, avant de me reprendre, et d'attendre patiemment qu'il me réponde. Mais... si ça tombe, il faisait partie de mon clan! Bien que ç'aurait pu facilement être des autres clans... Je haussai des épaules, ce n'était pas important, moi, je voulais savoir comment il savait pour le Clan des Etoiles, c'était tout ce qui m'importait à cet instant...!
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Sujet: Re: Le monde n'est pas à observer qu'avec les yeux. | Feat. Luny.
Le monde n'est pas à observer qu'avec les yeux. | Feat. Luny.