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| « Tu es trop jeune, petit. » || Olum. | |
| Auteur | Message |
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| Mélopée Angélique Guerrière
Messages : 1003
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| Sujet: « Tu es trop jeune, petit. » || Olum. Ven 24 Avr 2015 - 21:13 | |
| Le jour. La nuit. Vent du Sahara, depuis la disparition de Patte d'Eldelweiss et Chant du Matin, ne dormait plus. Chaque nuit se résumait à des cauchemars tel que la mort de ses deux camardes. De plus, il avait d'étranges rêves. Il voyait Reine des Neiges mourir avec sa fille. Et ça, il ne pouvait pas le supporter. Il préférait donc passer ses nuits dehors, encore et toujours à la recherche des deux disparus. Enfin, lorsqu'il était assez fatigué, il rentrait au camp, partait se coucher et ne rêvait pas. Il avait trop besoin de sommeil.
Puis, le jour, le félin ne cessait de chercher ses amis. Il tentait de retrouver leur trace après avoir dit, le jour de leur disparition, qu'il lui promettait qu'ils reviendraient. Mais le mâle avait peur de retrouver des corps. Oui, il le ferait revenir, mais pas comme il aurait voulu. Pendant ses journées, il tentait un peu de chasser mais ratait souvent sa proie, trop préoccupé par la perte de Patte d'Edelweiss et de Chant du Matin. Autant dire que le mâle avait peur. Mais il ne souhaitait pas l'admettre. Il avait espoir et il devait garder cette étincelle pour Reine des Neiges qui pleurait sa fille et son frère adoptif.
Aujourd'hui, le rouquin était à la rivière. Le matin même, il n'avait pas chercher à prendre la patrouille de chasse, il avait été avec la frontalière comme tous les matins. De toute façon, il n'était pas prêt à redevenir chasseur tant que Reine des Neiges ne se serait pas remise, elle aussi. Il fallait qu'elle arrête de les pleurer. Mais les Clans ne faisait rien d'autre que de s'accuser au lieu de s'entraider. Le chat roux était déçu de leur attitude, lui qui tentait vainement de faire en sorte que tous les félins s'allient pour les retrouver.
Marchant des chutes à la rivière en passant par le pont de bipède, Vent du Sahara avait déjà fait plusieurs aller-retour. À chaque fois qu'il tombait face à la ville, il se résignait à ne pas y aller, il savait que c'était trop dangereux. Mais il en avait marre d'attendre un réaction. De là où il était - les chutes - il passa par le même chemin, encore et toujours, longeant le lit d'eau silencieux et calme qui procurait un douce berceuse. Il s'arrêta à la frontière de son clan.
Soudain, une odeur qu'il n'avait pas encore rencontrée depuis ses passages l'alerta. Il suivit le parfum d'un domestique, tout près de la frontière. L'animal était peut-être sur son territoire. Et si c'était le cas, il aurait affaire aux griffes du matou. À en croire le son des pas légers, mais brutes, il s'agissait d'un mâle. Vent du Sahara s'immobilisa lorsqu'il fut tout près. Un simple buisson les séparaient. Il se plaqua au sol, de façon à ne pas être vu.
Puis il passa à l'action. Il sauta d'un seul coup, retombant alors sur un petit corps. Un chaton ! s'avoua-t-il. Il ne comprenait plus rien. Ses sens lui jouaient des tours, décidément. Il avait cru à un grosse brute de chat domestique qui se prenait pour un roi, mais en fait, ce n'était qu'un simple chaton, à peine plus âgé que Petite Dryade ou Petit Narcisse, les frères et sœurs de Patte d'Edelweiss.
Il recula, surpris. Le mâle roux ne s'attendait pas à tomber sur un si petit chat près de sa frontière, prêt à partir à l'aventure.
« Que fais-tu ici, petit ? demanda-t-il d'un ton calme et serein.
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| | | | Olum Domestique
Messages : 38
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| Sujet: Re: « Tu es trop jeune, petit. » || Olum. Jeu 30 Avr 2015 - 6:07 | |
| La noirceur était là. La nuit éternelle était là. Elle ne le quitterait jamais, elle serait toujours présente. Sauf… sauf là, quand il rêvait. Alors il parcourait des endroits les yeux ouverts, voyant. Excité, il aimait dormir ainsi. Parce que tout était différent, mais tant déroutant aussi, lui qui voyait la nuit quand il se réveillait. Et il ne dormait que très peu, comme si on ne voulait pas que les choses s’offrent à sa vue. Ou alors il dormait, mais il ne rêvait pas, ce qui était encore plus pire. Il préférait aussi bien ne pas dormir si c’était pour se réveiller le lendemain en ayant l’impression de tout simplement avoir manqué quelque chose d’important. Ce sentiment l’irritait au plus haut et point et il s’en montrait d’avantage désagréable et arrogant, sec.
Il était réveillé depuis bien longtemps, les paupières fermées, quand les Hommes se firent entendre avec leurs pas si bruyants et assourdissants, faisant que le chaton se crispait, malgré tout toujours agacé par cette façon si peu discrète de se déplacer de ses maîtres et étouffa un soupir quand il entendit le bruit métallique des croquettes au goût bien face que les Hommes lui versaient chaque jour. La domestique se levait aussitôt tandis que lui restait dans son nid recouvert de soie, se sentant bien mieux là que dans un terrain où les meubles changeaient a tous les jours. Il ne savait jamais quel sersit l’enplacement des obstacles et ne souhaitait pas que la chatte pleine de bonnes intentions ne l’aide, ce qu’elle avait bien conpris, heureusement.
Il passa encore de long moments roulé en boule dans le truc plutôt raide, mais adoucis par la soie, ce truc si doux qu’il adorait. Nourrissant ses rêves de domination complète et d’assimilation. Il se disait qu’un jour, sa puissance serait telle que même les plus puissants des guerriers le craindraient et il les dominerait, les contrôlerait. Ambitieux, oui, bien trop ambitieux. Et dans son esprit, il commençait aussi à vouloir se venger de… quelque chose. Il y avait seulement une soif de vengeance qui se développait sans cause connue définitivement. Mais ce n’était sans aucun doute pas le plus important. Il était encore qu’un chaton insignifiant, tout cela allait attendre, seulement, il comptait bien ne plus être insignifiant un jour.
Il finit, malgré son appréhension, par sauter de son lit confortable et agréable pour atterrir sir le sol complètement glacial qui le fit frissonner. Il secoua la tête, son irritation montant en flèche, avant de prêter attention à ce qu’il entendair, ressentait et percevait et il parvint par chance indemme à la chatière, ne voulant pas manger encore une fois ce repas bien fade à son goût, même s’il plaisait à la domestique qui vivait avec lui. C’était son avis à elle et lui, il avait le sien qu’il garderait éternellement, il en était convaincu.
Il sortit par la châtière en manquant de tomber tête première, mais se rattrapa au dernier moment et ainsi de justesse. Un grondement sourd de frustration le secoua avant qu’il s’étire et commence à se faire une toilette là, sans prévenir et se foutant de là où il se trouvait. Que cela dérange un chat ou non lui importait que peu, il souhaitait seulement se nettoyer sans attendre, alors c’était ce qu’il faisait. Lorsqu’il eût le sentiment que son pelage était complètement propre, il s’étira et bondit sans attendre sur l’allée de pierre qui était devant la maison. Il n’avair jamais compris le but, mais poser la question ne lui tentait pas et sans doute que les chats du quartier ne le savaient pas plus que lui. Il bondit à plusieurs longueurs de queue de souris de loin quand un monstre passa bien près de lui, son pelage hérissé.
Il inspira longuement et finit par se calmer. Par la suite, il continua sa route tout en demeursnt attentif aux bruits autour, ne sachant pas où il allait. Il tentait le plus possible d’éviter de foncer dans des obstacles inconnus et y parvint tant bien que de mal lorsqu’il se figea. Les odeurs étaient désormais plus fraîches et agréables pour le museau et c’est alors qu’il comprit, grisé, que ses pattes l’avaient consuits dans la forêt. Il n’était malgré tout pas caoable de se déplacer silencieusement, bien trop maladroit, provoquant ainsi autant de bruits qu’un matou des villes pataud. Et alors qu’il tentait de progresser, un poid lui atterit dessus.
Il poussa un petit cri de surprise, de peur et de fureur, mais le poids s’enleva aussitôt sans que le chaton n’ait rien pu faire et alors il sentit profondément l’air. L’odeur de ce Clan préférant l’eau lui parvint et il su que ce chat y appartenait. À son odeur musquée et plus forte, riche, il devina aussj que c’était un guerrier, mais ne su lui donner une tranche d’âge. Il entendit alors la voix de ce chat et il se retourna vivement, son regard de glace cherchant celui du rival.
- C’est comme ça qu’on traite les chatons par-ici ? Railla-t-il.
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| | | | Mélopée Angélique Guerrière
Messages : 1003
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| Sujet: Re: « Tu es trop jeune, petit. » || Olum. Ven 3 Juil 2015 - 1:29 | |
| || RP ABANDONNÉ, LUNY NOUS QUITTE || |
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| Sujet: Re: « Tu es trop jeune, petit. » || Olum. | |
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| | | | « Tu es trop jeune, petit. » || Olum. | |
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