| bloodyhopeless. Admine ★ Chef de l'Ombre
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| Sujet: You're nothing | PV. Power ♥ Mer 21 Sep 2016 - 19:02 | |
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Il faisait orageux, c'était le début de la saison des feuilles mortes, cela se sentait à plein museau. L'air était lourd, autant que mes pattes lorsqu'il fallut que je me lève pour organiser les patrouilles journalières. Mes paupières durent cligner plusieurs fois avant de s'habituer à la lumière de l'aube. Il ne faisait pas particulièrement clair, au contraire, le ciel était nuageux, mais cela n'empêchait qu'après une nuit dans l'obscurité, c'était douloureux pour les pupilles. Je sortis, las, de la tanière où je dormais avec les autres guerriers, et me dirigeai vers le Roc du camp, sous lequel je m'assis et remis mon pelage roux en place. Les guerriers se rassemblèrent rapidement autour de moi et je les envoyai en patrouille... Je n'étais pas d'humeur aujourd'hui. Je voulais du calme et de la solitude. Et personne pour me déranger. C'est la raison pour laquelle je me mis en route vers les Quatre Chênes, un lieu de trêve chaque pleine lune, et où peu de personne allait. Normalement. Et, surtout, lui, n'était pas censé y aller. Et encore moins ce jour-là.
Je sortis du camp par le tunnel de ronces, sans avoir mangé quoi que ce soit, on court plus rapidement le ventre vide, il paraît. On est plus léger ainsi. Mes pattes écrasaient les épines des pins qui étaient sur mon passage, tandis que leurs branches m'effleuraient parfois le bout des oreilles. L'odeur de la pinède me réconfortait de ma légère mauvaise humeur du jour, et courir encore plus. Je ne m'arrêtai qu'une ou deux fois pour chasser sur le chemin, et je fus contente d'arriver un Quatre grands arbres. Je déposai les deux petits rongeurs que j'avais attrapé, et m'assis sur la petite clairière au centre des quatre arbres. Enfin. Du calme. Ou pas.
Ma fourrure se redressa sur mon échine lorsque je sentis une odeur de Clan ennemi. Le Clan de la Rivière. J'avais acquis une haine incompréhensible envers de Clan. Pas au point de faire des choses stupides, mais disons que je ne les portais pas dans mon cœur... Je montrai les crocs lorsque je reconnus l'odeur du guerrier.
- Vent du Sahara...
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