[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le doux soleil tappe sur la forêt. La chaleur commence à diminuer, mais en cette après-midi, elle est très haute. Les proies disparaissent pendant la saison chaude, mais aujourd'hui, les guerriers ont mené une chasse fructueuse. Même si il fait moins chaud que d'habitude, l'air serait lourd si une douce brise ne caresserait pas mes petites oreilles. L'après-midi a été si chaud que tout les chatons de la pouponnière dorment.

Je me réveille doucement, et de très bonne humeur. J'ai un peu faim quand même. Près de moi se trouve ma maman, qui dort profondément. Je ne vais pas téter, je suis grande quand même. À côté de moi, il y a Petit Phoenix. Son beau pelage roux-brun se soulève régulièrement au fil de sa respiration. Je pousse doucement sa petite queue qui était posée sur ma patte, et m'étire langoureusement.

Je voudrais tant qu'il se réveille et que l'on aille jouer. À pas de loup je me faufile parmi les corps endormis et sors de la pouponnière en silence. Le tas de gibier est rempli. Ce qui me fait très plaisir. Parce que pendant l'été, les chatons ont été contraints de boire du lait par manque de nourriture. Je prend délicatement deux souris, une pour moi, une pour Petit Phoenix et part en trottinant vers la pouponnière endormie. Je lance à un guerrier, qui ne semble pas comprendre pourquoi j'ai pris de pièce de gibier :

-" Fé pour Fetit Phoenix et foi."

Je me rend compte que parler la bouche pleine, c'est difficile à comprendre. Je pose les proies devant moi et lui dit gentiment :

-" C'est pour Petit Phoenix et moi."

Je reprend les souris et continue ma route. Arrivé près du petit mâle, je pose mon repas devant moi et pousse mon ami de la patte. Dès qu'il se réveille, je lui lance d'un air joyeux, mes petits yeux brillant de bonheur :

 -" Coucou, tu as vien dormi ? Bonne nouvelle ! Fini le lait ! Il y a à nouveau plein de gibier. Tiens une souris ! J'ai vu plein de papillons dans la clairière, tu voudras qu'on en attrape ?."

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]  Quand Petit Phoenix a ouvert les yeux, j'ai cru décelé une trace de frayeur, mais je l'ai ignoré. À présent, je suis persuadé que quelque chose cloche. Ma joie a disparu. Et si c'était à cause de moi ? J'ai fais quelque chose de mal ? Avec une pointé de tristesse dans la voix, je lui demande gentiment le yeux triste :
- Quelque chose ne va pas ? Je peux partir si tu veux.
À contre coeur, je pivota sur mes talons, et quitta ma pouponnière. Si il veut être seul, et bien, je part. Ce gros soupir, c'est parce que je le lasse. Je ne lui en veux pas, c'est pour qu'il aille mieux. Mes petites pattes me menèrent sur un parterre de fleur, à gauche de la pouponnière. Un papillon volets devant mon museau, mes trop triste pour l'attraper, je leva mollement la patte et le chassa d'un air lasse. Pour il ne m'aime pas ? On n'est plus amis ? Pourtant j'ai rien fais si ? Je me laissa tombé en poussant un petit gémissement. Je n'ai plus d'amis, d'ailleurs, je n'en ai jamais eu. La vie sera-t-elle toujours comme ça. Suis-je condamné à rester seule ? Je cacha mon museau sous mes pattes et gémi doucement. J'aimerais beaucoup voir le joli visage de Petit Phoenix, éclairé de joie, me demander de jouer avec lui. Toujours en sanglotant, je laissa tomber ma queue comme un gros ver, exprimant ma déception.