Je rentrai finalement au campement, après une longue journée à le servir, je n'avais qu'une seule envie, me laisser tomber dans mon nid de mousse et dormir pour une lune complète. Je m'étais levé ce matin là pour participer à la patrouille de l'aube. Même si tout était calme, nous avons remarquer une baisse des crues du côtés de la rivière, mais pas assez pour que le clan d'Étoile de Nénuphar ne rentre chez lui. Puis, Nuage Ténébreux m'avait supplier de lui montrer de nouvelle technique de combat et comme je n'étais pas fatigué, on s'est rendu à la combe sablonneuse. En revenant de l'entraînement, on s'est arrêter pour chasser un peu. J'avais à peine attraper un écureuil bien dodu, une grive maigrichonne et une souris que la patrouille du crépuscule vint me trouver. Il voulait me recruter pour leur patrouille et tandis que j'avais mon apprenti à mes côtés, je l’amenai à sa première patrouille. En somme j'avais passé la journée entière hors du camp, à servir le Clan du Tonnerre, mais quand je rentrerai, pas question qu'on me dérange. Je prendrai le temps de manger avant d'aller me reposer. Nous traversâmes tous le tunnel d'ajonc, mais moi, je m'empressai presque de faussé compagnie à la patrouille pour rejoindre la réserve. C'est alors que je sentis que quelqu'un m'avais suivit. Je me retournai pour me retrouver presque museau contre museau avec Echo des Tempêtes. Elle avait elle aussi fait partit de la patrouille du crépuscule.

- Tu devrais aller faire le rapport à Étoile Merveilleuse avant de te restaurer.


- Pourquoi ce serais à moi de le faire, à ce que je sache c'est au chef de patrouille de faire leurs rapports?


- Exactement, tu étais censé t'occuper de cette patrouille, c'est Éclat de Rose qui t'as nommé, mais tu n'étais pas au camp, alors nous somme aller te chercher.

Éclat de Rose? Mais qu'est-ce qu'il lui prenait de me donner autant de patrouille ces jours-ci? Je commençai à croire de plus en plus qu'elle me cachait quelque chose et que pour éviter que je fourre mon nez dans ses affaires, elle m'envoyait hors du camp avec chacune des patrouilles. J'acceptai donc d'aller faire le rapport, mais je me promis d'aller parler avec la lieutenante. Les patrouilles pouvaient se privé de ma présence quant à moi. Je pouvais ainsi entraîner Nuage Ténébreux et chassé pour le clan. Je me rendit donc près du promontoire, où la tanière de notre meneuse se trouvait, creusé dans la pierre par une ancienne rivière. Je me présenta et la chatte bicolore m'invita à entrer. J'avais tellement la tête ailleurs que je ne me rendit pas compte que j'avais déjà fini le rapport. Avais-je parler de la rivière, je ne crois pas et puis tant que le Clan de la Rivière ne pouvait pas retourner chez eux, ce détail importait peu. Je ressortit presque aussitôt. Éclat de Rose ne se trouvai pas dans la clairière principale comme à son habitude. Où est-elle? Je commençai vraiment à m'inquiéter. Je décidai donc d'aller prendre une proie dans la réserve. L’écureuil que j'avais chassé s'y trouvais encore alors je le pris et rejoignit la tanière des guerriers en espérant y trouver la chatte rousse tacheté. Quel soulagement quand je la vis couché sur le côté dans son nid qui se trouvait d’ailleurs près du mien. Je m'approchai donc d'elle, puis déposa le rongeur gris entre elle et moi. Un détail particulier attira mon attention. Son flanc se soulevait anormalement ou plutôt, il était gonflé. Sa respiration était creuse, mais régulière et elle semblait encore plus épuisé que moi. Je me penchai pour renifler son flanc quand je la sentis remuer. Je reculai presque d'un bond, tentant de ne pas avoir l'air coupable, puis je poussai la prise vers elle.

- Je pensai que tu aurais faim.

Le silence se fit, aussi froid que la glace. Elle se contentait de me fixer de son regard ensommeillé comme si j'étais un étranger. Après quelques battements lents de mon cœur, je décidai de me lancer.

- Je ne t'ai pas vu de la journée, qu'est-ce qui se passe? Tout vas bien?

Ma voix tremblait, je le sentais, mais j'avais tellement peur pour elle, peur de la perdre, que je ne pouvais empêcher mes sentiments d'écraser ma voix naturellement confiante et sûr. Elle était tout pour moi. Ma seule famille et jamais je ne m'en remettrai si elle disparaissait.

Au début je cru qu'elle ne m'avait pas entendu, ou serais-ce simplement parce qu'elle venait à peine de se réveiller, mais ses réponses étaient longues à venir. Soudain, elle releva la tête et me toisa comme une mère furieuse fixe un chaton fautif. Qu'avais-je encore fait pour la contrarier?

- Je suis restée au camp toute la journée pour m'occuper des patrouilles, mais tout va bien ne t'inquiètes pas !

Me prenait-elle pour une cervelle de souris? Elle avait beau être lieutenant, elle ne parviendrais jamais à me cacher la vérité. Certes elle avait veillée au patrouille de la journée, mais pourquoi m'avoir trimbaler comme un chaton d'un bout à l'autre du territoire. Une patrouille par ci, une patrouille par là. Pensait-elle réellement que j'étais aveugle à ce point là. Mon cœur brisé semblait bouillonner de rage à présent, pas contre elle, mais contre qui conque serais au courant de ce qui se passait et qui aurait omis de m'en mettre au courant. La rouquine se leva soudain en titubant. Je cru même la voir une fraction de seconde perdre équilibre, mais elle se stabilisa avant d'ajouter;

- Bon, j'y vais! une patrouille va surement arriver donc je vais me mettre à mon poste comme toujours et les attendre.


Sur ces mots, elle disparut par l'embouchure de la tanière à toute vitesse. Elle me fuyait vraiment! Avait-elle honte qu'on la vois en ma compagnie? Je fixai un moment la sortie, vide, avec comme seule trace du passage de la chatte, son parfum... étrange? J'avais le mauvais pressentiment que quelque chose d'anormale se passait, que j'aurais dû la suivre et insister, mais j'en avais pas envie. J'étais trop affamé et épuiser. Je me laissa donc tomber au sol pour dévorer la souris, en tentant d'oublier ce moment de distance entre moi et Éclat de Rose. Ce devait être ça qu'elle avait ressentit lorsqu'elle s'était disputé avec sa sœur et son frère. Un vide immense, de l'angoisse et de la culpabilité. Je fini ma proie précipitamment, ne prenant pas garde à bien avaler les bouchés; j'aurai mal au ventre c'est tout! Je m'en fiche de toute manière! Il y a des choses plus pressante. Je pris soin de sortir les os de la tanière des guerriers, puis je retournai me couché sans accorder un seul regard à la lieutenante. Une bonne nuit de sommeil me ferais le plus grand bien, mais quoi qu'elle dise demain, je ne la quitterai pas des yeux. Je serais sans pitié, abandonnant même les patrouilles et mon apprenti pour son bien. Je ne reprendrai rien, tant que je ne saurai pas ce qu'il y a. Je le garantie...

Voilà que la nuit approchait et l'histoire des chatons me tourmentait toujours autant ainsi que le regard des autres qu'ils porteraient désormais sur moi.
Alors je vais devenir maman ? Maintenant ? 
Est-ce que je serai à la hauteur pour ce genre de rôle ?
Alors mon ventre va s’amplifier chaque jour jusqu’à ce que je ressemble à une baleine échoué dans la pouponnière...
De toute façon je ne suis pas prête pour rester enfermé dans la pouponnière sans rien faire et attendre, ce n'est pas fait pour moi ça... Ne pas bouger pendant deux mois c'est vraiment atroce! 
Éclat de Rose avait la ferme intention de rester à son poste de tous les jours, le centre de la clairière pour observer l'activité du clan tout comme elle faisait régulièrement. 
Une chose est sûre, personne ne pourra me persuader de rentrer dans cette tanière, même pas Etoile Merveilleuse...Je prie pour qu'elle ne me l'ordonne pas...

La nuit tombée, Éclat de Rose se dirigea vers la tanière des guerriers pour s'y coucher avant que son ventre gargouille de faim.
Ho mince! J'ai oublié de goûter à la souris que Nocturne des Océans avait apporté pour que nous la partagions ensemble ! De toute façon je n'avais pas vraiment faim donc...
La lieutenante fit alors demi-tour pour s'approcher de la réserve de gibier.
Mais il ne restait plus rien.
Évidemment! C'est la fin de la journée et tout le monde a mangé, nous ne laissons jamais une seule pièce de viande ou ça finit en chair à corbeau.
Et puis ce n'est pas grave, je mangerai plus tard.
Pensant à ses petits qu'elle avait du mal accepté, elle fut contrainte de partir à la chasse même fatiguée.
Arrivée en pleine forêt elle huma l'air pour discerner le parfum de proie dans les parages. Elle repéra une petite souris bien caché tout de même sous un tas de feuilles sèches et prit la position de chasse comme toujours.
Le corps d'un chat devait être porté le plus bas possible au rat du sol sans le laisser traîner non plus. Ainsi, il fallait veiller à ne pas remuer la queue pour geste brusque qui pouvait faire fuir la bête et retenir le maximum son souffle était tout autant préférable surtout lorsque le nez d'un chat se trouvait à deux queues de la proie.
Dans la situation présente, Éclat de Rose remarqua choqué, qu'elle avait du mal à porter son poids.
On aurait cru qu'elle portait un chat sur ses épaules. 
Mais déterminée à en finir, elle s'approcha discrètement de la souris avant de lui sauter dessus.
A un poil près elle l'aurait raté, mais heureusement celle-ci avait réagi trop tard avant de vouloir se sauver.
Éclat de Rose mangea sur place sa proie puis repartit alors en direction du camp.
Arrivée là-bas, elle s'écroula dans son nid, bien rassasié mais toujours l'esprit ailleurs.
Nocturne des Océans dormait à coté d'elle roulé en boule.
La lieutenante voulut se coucher corps à corps du guerrier mais se retint une nouvelle fois.
C'est trop dur !


Le bruit de la pluie traversant la clairière réveilla Éclat de Rose.
La matinée s’annonçait mal...  
La femelle se leva et commença à faire sa toilette, le poil légèrement humide par la pluie qui inondait la tanière.
Elle remarqua que son beau mâle noir dormait encore, apparemment bien profondément.
Que vais-je faire aujourd'hui ? Encore une fois le fuir ? Il va finir par comprendre quelque chose si ça continue...
Comme s'il avait lu dans mes pensées, Nocturne des Océans commença à se réveiller.
Autant mieux vaut éviter ses questions.
La lieutenante sortit en vitesse avant de se mettre à son poste habituel.
Espérons que ce soit une bonne journée cette fois-ci...
 


 

Ce fut le bruissement dû au mouvement d'un chat sur la litière voisine qui me réveilla. J'ouvris faiblement les yeux, tentant de ne pas trop remuer dans mon nid. Je ne voulais pas que la lieutenante s’enfuie à nouveau, mais dès que mes yeux se furent habituer à la luminosité du petit matin, je vis la queue rousse d'Éclat de Rose disparaître à l'extérieur. Zut! Elle avait du se rendre compte que je m'éveillais. Comme si de rien était, je me levai tranquillement. Je ne crois pas que dans son état, la rouquine se risque à sortir du camp. Je pris tout mon temps pour faire ma toilette, puis je sortit enfin au grand jour. La journée s'annonçait mauvaise. Les gouttes de pluie tambourinaient de plus en plus fort sur le sol, transformant ce tapis stable en une vrai gadoue mouvant. C'est alors que je vit la lieutenante, en train de répartir les patrouilles. Elle tourna à peine le regard vers moi, puis poursuivit sur un ton sec et pressant;

- Ah et tant que tu y es Tempête de Sable, emmène Nocturne des Océans avec toi!

Aussitôt qu'elle eut fini, sa sœur s'approcha de moi suivit de Trèfle de Givre et Plume Brune. Elle s'arrêta à quelque pas de moins.

- Tu as entendu Éclat de Rose, tu fais partie de ma patrouille. On doit s'assurer que la frontière avec le Clan de l'Ombre est intacte.

- Pardonne-moi Tempête de Sable, mais je ne pourrais pas y participer. J'ai mal au ventre, j'allai justement consulté Fleur du Destin à ce sujet. Retourne voir Éclat de Rose pour lui demander que quelqu'un d'autre vous accompagne.

- Oh! J'espère que ce n'est pas trop grave. Bon à plus tard alors.

La guerrière rousse s'éloigna suivit de son petit cortège. Elle retourna voir la lieutenante comme je lui avais suggéré avant de quitter le camp avec Écho Légendaire en plus. J'en profitai donc pour rejoindre la tanière de la guérisseuse. Je voulais d’abord savoir si elle était au courant de quelque chose. Elle était en train de faire l'inventaire de ses herbes avec Nuage de Lin quand elle me vit arriver.

- Tiens Nocturne des Océans! Que me vaut l'honneur de ta visite de si bon matin?

- L'horreur oui, maugréa Nuage de Lin entre ses moustaches juste assez fort pour que je l'entende.

- Nuage de Lin! Quand même!

- Je suis venu te demander conseil, vu que tu es guérisseuse.

Je ne trouvai pas les mots juste pour lui expliquer la situation, donc j'attendis son approbation avant de poursuivre, ce qui me laissait le temps de réfléchir.

- Oui je t'écoute!

- C'est à propos d'Éclat de Rose... Je me fais du souci pour elle. Elle ne semble pas au top de sa forme.

La guérisseuse me dévisagea comme si elle venait de découvrir que j'avais attrapé le mal vert. Elle semblait savoir quelque chose, j'en aurais parié toute ma fourrure.

- Ne t'en fais pas, chaque chat a ses mauvais jours, ça lui passera.

Sa voix trahissait son angoisse. On lisait presque en elle comme on voit la toison argenté par une nuit d'été. Je n'attendit pas qu'elle continue. Je sortit de son antre presque en courant. Je rejoignis la tanière des guerriers, mais sans y entrer. Je m'étendit plutôt sur un carré d'herbe fraîche, tout désigné depuis la veille pour épier Éclat de Rose dans le moindre de ses mouvements. Elle n'échapperai pas à ma surveillance quoi qu'elle fasse. Même la pluie la plus violente ne me désisterais pas. J'étais plus déterminé que jamais.

À force de l'épier, j'avais fini par poser ma tête lourde sur mes pattes avants, me laissant ainsi plonger vers le sommeil. Je n'aurais pas du m'endormir de la sorte, mais au moindre de ses mouvements, j’étais tiré de force par une entité inconnu. J'avais l'impression que des crocs et des griffes me labouraient la chair du dos, la griffant à vif et à sang à chaque fois. Je relevai la tête en grimaçant quand j’aperçus la truffe bistre de la lieutenante à quelque pas de moi. Elle semblait tout aussi confuse et surprise que je pouvais l'être, mais cette fois elle ne s’éclipsait pas. C'était ma chance! Surement ma seul et unique. C'était maintenant ou jamais! J'ouvris alors la gueule pour parler, mais la rouquine me devança avec des paroles insensé.

- Tiens, Nocturne des Océans! Tu ne devrais pas être en patrouille avec Tempête de Sable?

Je la dévisageai d'un air incrédule. N'était-elle pas censé déjà le savoir? Sa sœur l'avait pourtant prévenu juste avant de partir que je ne pouvais me joindre à la patrouille pour cause de douleur abdominale. Elle avait même fait de Écho Légendaire mon remplaçant. J'attendis un peu avant de répondre, cherchant mes mots, mais je voulais la faire languir, lui montrer ce qu'elle me faisait, pas trop longtemps non plus, puis je parlai enfin à son grand soulagement. Je la vis se détendre un peu, l'espace d'une seconde, mais ses muscles se contractèrent sous son pelage flamboyant.

- Éclat de Rose, il faut que je te parle.

Je devais à tout pris lui parler, mais chaque mot me retournai l'estomac comme un coup de griffe de blaireau. J'avais peut-être utilisé le mal de ventre comme prétexte pour échapper au patrouille, mais si ça continuai, je savais que ce ne serais plus un prétexte bien longtemps. Un goût amer, comme une boule de bile de souris remonta dans ma gorge. Je pesai mes mots cherchant à ne pas dire de bêtise qui pourrait l'offusquer.

- Depuis quelques temps déjà j'ai l'impression que tu m'ignores et tu préfères m'envoyer patrouiller à chaque fois que l'on se croise. On arrive même plus à se voir ! Tu me fuis comme si j'étais la peste...
Aurais-tu quelque chose à me dire ? Me cacherais-tu quelque chose ?

Éclat de Rose semblai hésitante, même inconfortable dans sa propre peau. Elle trépigna longuement sur place, cherchant une position confortable, c'est alors que je remarquai son ventre rond. Ce n'était pas par gourmandise qu'elle avait tant grossi, je la connaissais trop bien, jamais elle ne priverais son clan de nourriture. Serais-ce possible que... non...

- Nocturne des Océans, je ne sais pas comment te le dire...

Tu l'as surement remarqué mais j'ai grossi ces derniers jours...Je ne savais pas pourquoi ni comment mais j'ai fini par comprendre pourquoi.
J'attends des petits Nocturne des Océans, mais je ne voulais pas te le dire parce que je ne savais pas comment tu le prendrais et je suis lieutenante et Étoile Merveilleuse a besoin de moi et le clan entier aussi !
Je t'aime mais j'ai peur que tu le prennes mal c'est pour ça que je ne t'ai rien dit et je ne voulais pas que tu me questionnes alors je t’emmenais toujours quelque part à l'opposé de moi...

Mon cerveau c'était arrêté sur le mots ''petits'', le reste je ne l'entendis pas en entier. Que quelques autres paroles me parvinrent aux oreilles, mais résonnaient moins dans ma tête que ''petits''. Des chatons!? Elle est sérieuse!? J'aurais put croire à une mauvaise plaisanterie, mais en écoutant ce qu'elle disait, la sincérité se lisait dans sa voix comme dans ses yeux. Mon monde venait de basculer, pas pour le mal, mais pour le bien. Je n'aurai jamais cru ça! Pas maintenant! Pas que je ne voulais pas de chaton, mais maintenant que j'avais mon tout premier apprenti, on m'annonçai que j'allai devenir père! Ma réaction sembla choqué ma compagne. Son regard se voila de tristesse, comme si je lui avais tourné le dos, mais loin de là mon intention. Je voulu la félicité, mais ce ne sont pas des mots d'encouragement qui fusèrent dans ma gueule.

- Tu es sérieuse!?

Je sentais une force inconnue me serrer la gorge. Chaque mot m'étranglais comme si un collet se refermait sur ma nuque, me trainant vers un endroit ou nul chats du Clan des Étoiles avait posé la patte. Je me passai une patte sur le museau et les yeux comme pour chasser mes doutes, puis je bondis vers elle pour me presser contre sa fourrure.

- Ô Éclat de Rose! Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux!

Je lui donnai un coup de langue affectueux sur l'oreille avant d'enrouler ma queue autour de son cou musclé tout en ronronnant.

- Je ne te gronderai pas si tu désires resté à ton poste le plus longtemps possible, je m'assurerai personnellement que tu es une litière convenable et de quoi manger à tout les jours, du moment que tu penses à te reposer. Je t'aime tellement. Jamais je n'aurais put être plus heureux!