Tu tournas dans ton nid. En sueur, tu revivais en boucle le moment où tu vis le corps de ton frère taché de sang. Des cauchemars qui te poursuivaient quoi que tu fasses. La journée, ça allait. Mais la nuit, l'insomnie te gagnait, tu voulais te relever, bouger, et tu ne finissais ta nuit que hors de la tanière. Dans le camp, au cœur de la forêt, partout mais pas dans ton nid. Et cette nuit encore, alors que tes camarades dormaient paisiblement près de toi, leurs souffles faisant monter et descendre leurs flancs à un rythme régulier, tu les observais de tes yeux verts qui luisaient dans l'obscurité, comme ceux d'un renard. Avec la même lueur de malice et de méchanceté.

Tu te résolus à quitter ton nid garni de plumes. Dehors un mince croissant de lune, semblable à une griffe, nimbait la clairière d'argent. Le Clan des Étoiles brillait dans le ciel. Tu te surpris à te demander si ta fratrie pouvait te voir. Sans doute... Tu ne te rappelais plus ta sœur. Son pelage blanc, ses yeux azurs devenaient flous dans ton esprit, et même de ton frère ton souvenir le plus précis restait celui du sang qui coulait de ses plaies. Tu fermas les yeux, secouas la tête. Tu ne voulais plus y penser. Tu pensais que ça t'affaiblirait. Tu te concentrais sur le présent.

Tu sortis du camp, d'où les guerriers commençaient à s'agiter dans leurs nids douillets. La patrouille de l'aube avait dû être choisie, et tu savais par avance que tu n'y étais pas. Tu reniflas l'air frais de la fin de nuit. Dans le ciel, qui prenait des teintes orangés, roses, mauves, les étoiles disparaissaient peu à peu. Inconsciemment, tu te dirigeais vers la rivière. Là où ta mère était décédée... Tu souffrais chaque jour de son absence. Tu sentis les larmes monter aux yeux. Tu sanglotas. Tu étais seul, jamais tu n'aurais pleuré devant quiconque. Peu à peu tu te calmas. Tu soupiras, te repris, te redressas.

Il y avait quelqu'un. Tu sentais le poids de son regard sur ta nuque. Tu te retournas, fouillas les Rochers, les yeux plissés afin de trouver qui d'autre était dehors en pleine nuit. Une silhouette, un peu plus loin, t'observait. Tu ne l'avais pas reconnu. Tu te redressa sur tes pattes, sans bruit tu t'approchas. La silhouette sombre te fixait toujours. Une chatte du Clan de la Rivière. Tu grognas. Elle avait été suffisamment près pour remarquer ton moment de faiblesse.

Tu bandas tes muscles. Instinctivement, car tu savais que la chatte, sans doute une apprentie, était sur son territoire. Mais tu n'attaquerais pas tant qu'elle ne franchirait pas la frontière. Tu connaissais le code du guerrier par cœur, et la plupart du temps tu l'appliquais.

Elle se présenta. Tu ouvris la gueule, surpris. C'était une apprentie guerrière, pourtant. Alors pourquoi ne voulait-elle pas se battre ? Quelque chose t'échappais. Comme si elle avait eu des nageoires à la place de ses pattes, tu l'observas, la détaillas de la queue aux oreilles. Une chatte gris perle, des yeux bleus. Une apprentie, quoi. Mais quelque chose en elle t'empêchais de l'insulter.

Tu t'approchas encore. La frontière invisible était à un poil de tes pattes. Tu répondis calmement, tranquillement, d'une voix que tu n'avais encore jamais entendue sortir de ta bouche. Emplie de sympathie à l'égard d'une chatte d'un Clan adverse...

— Moi c'est Nuage de Topaze.

Tu te sentais idiot d'avoir dit ça comme ça. Un frisson te parcourut de la base de la queue et remonta lentement le long de ton échine. Une sensation étrange, ton cœur battit plus fort. Tu te sentais plus timide, gêné, que tu ne l'avais jamais été. Pourtant tu aimais parler, tu aimais te faire remarquer...

Tu te tortillas sur place. Tes griffes plongèrent dans la terre rocheuse. Tu inspiras un grand coup, ouvris la gueule. La refermas. Tu aurais voulu disparaître au loin, mais une force inconnue t'en empêchait. Finalement quelques mots s'échappèrent de ta bouche.

— Euh... Ça... Ça va ? Enfin...

Tu te raclas la gorge. Repris, avec plus d'assurance.

— Qu'est ce que tu fais, ici, à cette heure là ?

Toi tu savais pourquoi tu étais venu. Ta nostalgie était passée. Un simple petit coup de mou.

Le jeune félin ouvrit la gueule, surpris. C'est sûr qu'il n'y avait pas beaucoup de félins qui se présentaient gentiment envers un clan ennemi. Je le regarda, il était beau. Mon cœur battait à la chamade. Tant de fois Nuage de Noisette m'avait expliqué que le cœur battait vite quand on était amoureux. Il m'avait expliqué que c'étais comme après une course effréné, mais avec du bonheur. Pourtant, je ne pouvais être qu'une amie, pas une compagne. L'idée d'être avec lui me rendait heureuse et curieusement j'avais peur. Mais j'aimais ça. Il était grand, roux avec de beaux yeux verts. Je le regarda longtemps, puis il me dit :

Moi c'est Nuage de Topaze.

Il se tortilla gêné, moi je me sentais stressée. Il me faisait de l'effet, positif en plus. Il inspira un grand coup et ouvrit la bouche. Je pencha la tête interloquée. Il la referma et me dit dans un bégaiement :

Euh... Ça... Ça va ? Enfin...

Ce chat était étrange, mais attirant. Je ne pouvais pas détacher mes yeux de lui.

Qu'est ce que tu fais, ici, à cette heure là ?

Euh... Que répondre.... Rien, je venais ici la nuit? Non il me prendrait pour une folle. Je regarda le ciel. Je l'aimais.... Oui je l'aimais. C'étais la première fois que je ressentais cette sensation. Une sensation d'amour. C'étais encore plus fort que la relation que j'avais avec Nuage de Noisette. Nuage de Noisette! Comment allais-je lui dire? Non non non... Allais-je lui dire, c'étais ça la question... Bon euh, il fallait que je réponde, et la première chose qui me passa par la tête était.

Je suis là, sûrement car tu es là...

Je n'étais pas aller chercher loin et je me sentais extrêmement gêné de cette réponse. Je regarda autour de moi et un frisson me parcourut. Je lui posa la même question.

Et toi? Tu es là pour?

Je me coucha sur le flanc, et attendis sa réponse.

Tu l'observais, sans pouvoir faire autrement. Tu l'aimais. Tu ne connaissais pas encore cette sensation, l'amour, et pourtant au fond de toi tu savais que tu l'aimais. Tu te sentis rougir jusqu'au plus profond de toi, une chaleur qui se diffusa doucement dans ton corps, lorsque la chatte répondit :

— Je suis là, sûrement car tu es là...

Étonné, tu l'étais. Était-elle vraiment ici parce que tu y étais ? Tu en doutais, car tu ne venais pas souvent ici. Jamais, même. Les patrouilles, chasse ou frontalières, ne t'amenaient jamais ici. En fait c'était ton choix, mais pas seulement ; les autres guerriers avaient peur que de mauvais souvenirs ressurgissent si tu y allais. Car ici, aux Rochers du Soleil, tu avais non seulement perdu ta mère, mais surtout tu avais vu mourir ton frère. Et bien que tu ne le reconnaisse pas, tu en souffrais beaucoup.

— Et toi? Tu es là pour?

Nuage Perlé interrompit le cours de tes pensées obscures. Sa voix claire, presque mélodieuse te remonta le moral. Tu ronronnas. Tu ne savais même pas pourquoi. En fait c'était parce que tu étais heureux, comme tu ne l'avais jamais été. Un bonheur qui te semblait pur, innocent, sans fin. Était-ce une bêtise que d'aimer une chatte d'un autre Clan ? Théoriquement, oui, car c'était contre le code du guerrier. Mais aimer n'est pas un crime.

— Peut-être que je t'attendais.

Tu avais repris le sourire. Dans tes prunelles émeraude brillaient un éclat nouveau. Une force t'avais poussé à venir ici. Tu avais pensé que c'était pour te rappeler que par ta faute ton frère était mort, que tu te retrouvais seul, à moitié orphelin, sans la personne qui comptait le plus pour toi : ta mère.

Mais maintenant tu savais. Que tu étais venu pour tourner la page. Pour rencontrer cette chatte, pour connaître l'amour.

Peut-être que je t'attendais.

Je l'aimais, oui j'en étais sûre, je l'aimais! Je me mis debout et me dirigea doucement et gracieusement vers lui. Je me frotta à lui. Je ne me contrôlais plus, je faisais tous et n'importe quoi. J'appuya ma tête contre la sienne et lui dit :

Si on nous voyait on pourrait être exilé...

Je le regarda dans les yeux. Est-ce-que Nuage de Noisette était tombé amoureux aussi vite? Est-ce-que je ne faisais pas une bêtise? Si mais ce n'étais pas grave. Je l'aimais. Et ma mère? Serait-elle contente? Non, elle perdait sa première fille la deuxième aimait un chat d'un autre clan.... Elle n'avait vraiment pas de chance pour le coup.... Je me frotta. Je n'écoutais plus, je rêvais, j'étais plongé dans mes pensées... Et mon père? Non, lui ce n'étais pas grave, s'il ne m'avait pas abandonné! Je me coucha juste à côté de lui, le contempla. Beau il était, beau je l'aimais. Je me sentais en sécurité, invincible. Et Patte de Miel, le ressentait-elle ainsi lorsqu'elle était avec mon frère de cœur? Je ne savais plus. Qui étais-je... Que faisais-je... Si! Ca je le savais, je désobéissais à des règles stupides. Je n'écoutais plus, en quelques minutes, j'avais fais comme Nuage de Noisette et Patte de Miel. J'allais devoir mentir moi aussi. Portait ce lourd fardeau. Et si j'avais des petits? Qu'allais-je dire?
Nuage de Topaze me sortit de ma rêverie :

Elle s'approcha de toi, dépassant la frontière. Se frotta contre toi, et toi tu la laissas faire. Tu n'allais pas la repousser. Il te semblait que tu avais attendu ce moment toute ta jeune existence. Elle s'arrêta un instant, une lueur apeurée brillait dans son regard et elle murmura :

— Si on nous voyait on pourrait être exilé...

Tu secouas la tête. Les risques que représentaient cet amour étaient nombreux, tu le savais. Tu les connaissais, mais tu t'en fichais. Tout ce qui comptait pour toi c'était d'être avec elle. D'être auprès d'elle, pour toujours. Tu n'avais jamais vu cette chatte avant. Pas aux Assemblées, ou plutôt la seule Assemblée à laquelle tu avais participé. Et pourtant tu sentais, tu avais senti dès le premier regard que ton avenir et le sien était commun. Que ton destin était mêlé au sien, intimement. Mais ce que tu croyais en cet instant n'avait que peu d'importance. Car l'amour rend aveugle, fait faire bien des bêtises.

Tu finis par t'arrêter de lui faire sa toilette. Tu la regardas en face, tes yeux émeraude dans les siens, bleus, qui reflétaient l'innocence et la pureté. Comment peut-on tomber amoureux si vite ? On dit bien souvent que l'amour ne tient qu'à un seul regard, et c'est bien ce qui t'étais arrivé. Un coup de foudre.

— Ne t'inquiète pas. Je... Je prendrais soin de toi.

Jamais ta voix n'avais été aussi douce. Jamais tu n'avais autant cru en tes paroles qu'en cet instant. En y repensant, un jour, peut-être tu riras de cette situation. Ou peut-être que tu en pleureras. Seul l'avenir nous le dira. Pour l'instant seul ton bonheur comptait. Ce qui était normal à ton âge, finalement.

Tu soupiras. De bonheur, encore une fois. Où allait te mener cette relation ? Tu ne savais pas. Beaucoup trop de questions sans réponses pour une aventure dangereuse. Et ton rêve de devenir chef ? Impossible si tu te concentrais sur ton amour interdit. Mais s'il fallait faire un choix...

Tu poursuivis, tu ne savais plus trop ce que tu disais, peut-être simplement ce qui te passais par la tête.

— Si quelqu'un nous voit, nous pourrons nous enfuir, loin d'ici.

Ta queue s'enroula autour de la sienne.

— Je n'étais jamais tombé amoureux, avant.

Tu lui souris. Je le répète, l'amour fait faire bien des bêtises. Écouter ton cœur. Ton cœur partagé dans un dilemme impossible.

Vous vous tûtes un moment. Le temps de regarder la rivière qui étincelait d'argent sous la lune, la forêt sombre et ses arbres qui se découpaient en silhouettes effrayantes, le ciel dont les guerriers de jadis brillaient intensément. Que pensaient-ils ? Aucun moyen de le savoir. Tu observa la Lune. Pas un nuage ne flottait devant, rien ne cachait l'immensité de l'astre de la nuit. Tu en déduis une chose, qui pour toi coulait de source : tes ancêtres voulaient ton bonheur et ne s'opposaient pas à votre relation. Nuage Perlé brisa le silence d'un ton quelque peu nostalgique :

— Veux tu connaître une histoire?

Alors elle te conta son histoire. Du début à la fin, les promesses, les regrets. Tout. Une marque de confiance que te toucha, qui fit vibrer la "corde sensible" de ton âme. Jusqu'au plus profond de toi tu te sentais... Étrange. En tout cas pas comme d'habitude. Tu te sentais étranger à ton propre corps, à ton propre être. Depuis un moment déjà tu ne contrôlais plus rien, ton cœur s'en chargeait pour toi.

Tes yeux brillaient, deux billes vertes dans l'obscurité de la fin de la nuit. Ta gorge était serrée. Tu aurais voulu lui raconter la tienne, aussi, mais quelque chose t'en empêchait. Pas de la gène ou de la honte, non, mais l'amour que tu ressentais avait pris le dessus sur tout. Mais lorsqu'elle te fixa, ses magnifiques yeux bleus dans les tiens, tu ne pus faire autrement que répondre quelque chose. Mais d'abord tu enfouis ton museau dans son encolure.

— Moi aussi j'ai perdu ma famille. Tu sais, c'est peut-être le seul point commun qu'on a tous les deux !

Plus d'allégeance dans la deuxième partie de ta phrase, peut-être parce que tu voulais oublier, ou plutôt pour apaiser la douleur qui sommeillait en toi. Pour détendre l'atmosphère qui régnait près de la rivière. Tu te frottas à ta belle femelle. Que diras-tu à ton Clan ? Tu fermas les yeux, t'imprégnant juste de l'odeur de Nuage Perlé. Tu ronronnas doucement, lui léchas l'oreille. Qu'alliez-vous faire maintenant ?

Moi aussi j'ai perdu ma famille. Tu sais, c'est peut-être le seul point commun qu'on a tous les deux !

Peut être que oui... Peut être que non... Ce qui était sûr c'est que notre amour était aussi un point commun, nous nous aimions... Il se frotta à moi, et il ferma les yeux, il se sentait bien, détendu, je le savais... Moi je réfléchissais, pourquoi il fallait tous le temps que je sois inquiète? Il ronronna, calme... Puis il me lécha l'oreille et je fis de même lui disant que si nous étions trouvé nous étions perdu... Puis je m'installa au pied des rochers du soleil... J'étais fatigué désormais, je ferma les yeux, écouta les bruits aux alentours... L'eau qui coulait, le hibou qui hululait, les grillons qui chantaient... Peut être pour la dernière fois de la saison de feuilles vertes car il commençait à faire frais... Le vent commença à souffler de plus en plus fort, heureusement j'étais protégé par les rochers. Je demanda à Nuage de Topaze si il voulait venir s'abriter et lui disant que je dormirais ici jusqu'à l'aube si il y restait... Je sentais quand même le vent et le froid, les grillons arrêtèrent de chanter... Peut être le clan des étoiles disait non à ce que je dorme ici? J'ouvris les yeux et regarda le ciel. A l'horizon, des nuages se formaient, peut être ne devions nous pas avoir de relation.

Clan des Etoiles, je resterais avec mon compagnon quoi qu'il se passe!

Le vent s'arrêta quelques minutes avant de reprendre plus fort que jamais... Je regarda Nuage de Topaze s'approchait de moi...

[Désolé pour ce court RP, je n'avais pas trop d'inspi]

Tu sentais le souffle du vent qui se levait, la douce caresse de la langue râpeuse de ta... Ta compagne, une chatte inconnue encore quelques heures auparavant. Tu humais son parfum, bien différent de ce que tu imaginais des membres du Clan de la Rivière, l'odeur de relents de poissons pas très frais qui se soulevait lorsqu'il faisait chaud depuis les berges.

Le chant des grillons qui se faisait plus faible, petit à petit, des tourbillons d'air froid, des nuages grisâtres qui voilaient tout à coup la Lune, tes Ancêtres. Tu pensas que ta sœur pensait à toi, qu'elle t'approuvait, que ton frère voyait d'un mauvais œil cette liaison naissante. Tu les connaissais tellement bien, tu pouvais sans peine imaginer ce qu'ils ressentaient de là-haut. Tu entendis Nuage Perlé te parler, de sa voix toujours aussi douce, apaisante. Jusqu'à l'aube... L'aube qui viendrait bientôt, qui mettrais fin à votre petit tête à tête, s'immisçant entre vous comme un vieil ami indésirable.

Sa voix se perdit dans les ténèbres de tes pensées sombres. Tu avais compris la question, tu lui répondis, lentement, tous tes gestes semblaient au ralenti, figé, intemporels.

— Je resterais ici pour toujours si tu restes.

Le silence revenait. L'aube arrivait lentement, un soleil froid et distant qui peinait à étirer ses rayons sur la forêt. Un ciel gris, pâle, pas illuminé de rose et de orange comme certaines fois, non, un ciel qui semblait presque en colère, furieux. Tu t'en fichais. Tu savais que quoi que tu fasses, les esprits se fâcheraient. Même si tu étais heureux, pour une fois. Même si ce ciel te rappelait trop bien le lendemain de la mort de ton frère, car les circonstances en avaient voulu autrement. Aujourd'hui tu étais avec une femelle, une belle chatte qui n'était pas de ton Clan. Tu murmuras :

— Peut-être qu'on devrait... Rentrer.

Ces mots qui te firent mal, qui te tordirent de douleur à l'intérieur de toi-même. Mais c'était la meilleure chose à faire. Tu la reverrais, de toute façon. Pas comme cette nuit, mais il y aurait d'autres rencontres, d'autres moments de bonheur. Tu te levas. Moins les adieux dureraient, mieux cela serait. Pour toi, pour elle. Tu lui léchas le front, te retournas. Avant de filer entre les arbres de ta forêt, à l'abri des dangers.

[HRP : on finit là ? :D le prochain RP sera avec Noisy non ?]

Oui :)

Fin