Nuage Floconneux se baladait en ville. Enfin, c'était pas vraiment une balade, il voulait éviter les tâches répugnantes et crade que devaient faire les apprentis. Il ne voulait pas se salir. Il avait prix un temps précieux pour nettoyer son long pelage, même qu'il l'avait démêler soigneusement, se faisant réprimander par Tempête de Nuit pour son temps de préparation. Du coup, le chaton couleur d'encre était consigné au camp à changer toutes les litières de toutes les tanières. Mais c'était salissant. Alors, il avait prétendu aller chercher de la mousse avant de s'enfuir en territoire Bipède. Maintenant, il traversait les jardins, mais il se fit presque attaquer par un molosse bien plus gros et grand que lui. Effrayé, le chaton s'enfuit en courant vers il ne sait où, ne sachant pas où il allait. Et lorsqu'un grillage s'imposa à lui, le novice noir n'hésita pas à le grimper. Il est encore sous le coup de terreur face au chien qui avait voulu le dévorer tout cru en guise de petit déjeuner. Mais une odeur l'arrêta soudainement. L'odeur était atroce. Où était-il ?

Je marchais dans l'herbe humide, ignorant l'eau qui me trempait les pattes. Il faisait encore nuit, le soleil commençait lentement à se lever. Je regarde le ciel encore éclairé par la toison argentée. Je soupire, je pense à mon compagnon qui me renie de plus en plus, je m'imagine le pire. Et surtout je me demande comment le verrais mon fils chéri. Sera-t-il triste pour moi ou sera-t-il "heureux" ?

Je continue toujours de marcher. Je ne m'arrêterais pas. Je marche encore, une marche éternelle et répétitive. Puis j'arrive hors de mon territoire, hors des terres libres. Chez les domestiques. Je regarde autour de moi, je vois une petit silhouette noire courir comme si sa vie en dépendait. Je connais bien ces maisons, je l'ai toujours caché mais j'étais domestique avant. Mes souvenirs sont mort avec mes parents. Je regarde et je bondis sur la clôture avant de rejoindre le petit chat noir qui semble affolé de la situation alors que je ne vois pas où peut être caché le problème. Lorsque j'arrive à côté de lui je me rends compte qu'il est en compagnie d'un autre chat plus gros, massif.

" Salut toi, murmurais-je au petit chaton, Je pense que tu peux rentrer chez toi !"

Il me miaule un petit oui dubitatif puis je regarde se chat avant de renifler un coup. Je reconnais l'odeur du Clan du Tonnerre sur sa fourrure.

- Toi aussi tu es un guerrier ? Ou bien un apprenti ?