Une matinée ensoleillée m'acceuilli au réveille, j'adorais ces journées qui vous souriait d'un bout à l'autre enfin le matin, je m'étais tournée et retournée dans mon sommeil, la peur et l'impatience au ventre, j'allais violée le code du guerrier...Et j'allais le revisiter, après tout, je le haïssais depuis longtemps, lui ordonnais à ses guerrier de tuée et d'affamés pour sa propre survit. Je me levai donc et pris la direction du tas de gibier et avalai un poisson, puis doucement, entrepris le chemin allant vers les Quatre Chênes
Je pris le temps de chasser, voilà quelque jours que ma chasse et ma pêche n'était plus aussi fructueuse ,deux grives et quatre poissons que je cachai derrière les roseaux, puis enfin, pris le chemin des Quatres chênes le coeur léger. Et alors? Le code du guerrier était cruel et futile, pourquoi le suivre? Enfin, j'allais revoir le guerrier noir au yeux jaunes comme deux soleils sur son visage interloqué et compréensif j'aperçut de loin son pelage noir d'ébène et le saluai d'un simple :
-Alors corbeau, Bien dormi?

Cette réponse éveillai en moi une colère si noir que je suis sûre que ça c'est lu dans mes yeux...Je haïssais le code du guerrier, je l'ai toujours haïs, et je hais encore plus ceux qui le respecte, c'est ce que je lui crachai au visage avant de lui tourner le dos histoire de me calmer. Je n'aurais pas dû l'agresser de la sorte mais mon amour propre était trop grand pour que je m'excuse auprès de lui, les minutes de silence devenaient de plus en plus lourdes en moi... En quelque sorte je venais de dire que je le haïssais ce qui n'était absolument pas le cas, au contraire. Lui en quelque jours, je réalisais qu'il était devenue mon meilleur ami alors que tout les autre, s'étant arrachée les poils pour moi, n'avaient récoltés que du dédins de ma part. Oui, j'étais quelqu'un d'égoïste, et alors? Je m'en voulais de plus en plus, je fini par lâcher une pitoyable phrase qui trahissait mon regret:
-Moi je...je m'en fiche tu vois... Je me fiche qu'on me trouve dans cette situation, j'en...j'en serais fière!
Malgré tout mes effort, mon ton ne pris pas la tournure narquoise comme je le souhaitais

Je m'étais attendu à une explosion de colère, à un 'Ne me parle pas comme ça' ou à un 'Tu ne m'aime pas, et bien, pars, disparais de mon champs de vision, tête de poissons!'. Mais dans sa réplique, il n'y avait eu ni méchanceté, ni dédin  envers moi, j'en fus surprise! De la part d'un chat comme lui... Il était adorable avec mpi, je devais lui en faire voir de toute les couleurs! Je fini par m'excuser comme ça:
-Pardonne-moi, je suis injuste avec toi... 
Puis je réfléchis à sa seconde question... Je ne savais pas... Je ne savais rien.  Je le fixais avec mes deux grands yeux bleus je me souvenais de ce que me disait Forêt Lunaire: "Tes yeux, on dirais deux cascades...d'ailleurs, c'est le seul endroit ou j'ai me noyer!" Forêt Lunaire, j'étais asser idiote pour y pensé à un moment pareil ! Je baissai alors les yeux vers mes pattes, je ne savais pas, cette idée me dégoûtais comment faire, comment lui répondre?