Le froid me gelait mes moustaches... Très désagréable ma foi... Je me réveillais alors frigorifiée jusqu'à l'os. Un vent froid d'hiver soufflait fort dehors mais la journée était déjà très avancée et je n'avais aucune envie d'hiberner comme les écureuils. Je devais ramener de quoi manger faire ma tribu, sauf qu'à cette saison le Clan des Étoiles sait combien il est difficile de trouver du gibier sur nos terres.

Je me levais, étirais chaque membre de mon corps et sortis à patte de velours de la tanière des guerriers pour ne réveiller aucuns de mes camarades. Je saluais en passant notre lieutenant, Lumière de Sang, d'un mouvement de la queue et me glissai hors du camps entouré de ronce.
J'arpentais chaque brin de terre de mon territoire sans trouver aucune satisfaction à ma partie de chasse. Pas l'ombre d'un mulot, d'une grenouille, d'une moustache d'écureuil... Pendant des heures de cela je fis le territoire au peigne fin sans rien y trouver !

L'hiver risque d'être rude cette année... Où vais-je trouver de quoi nourrir mon clan ? Je ne veux pas rentrer bredouille. Allons voir près des Quatre Chênes, peut être est ce que je vais trouver quelque chose...

Je réussis à traverser le Chemin du Tonnerre sans encombre et commençais a fouler l'herbe du lieu des Assemblées. Je me mis en chasse rapidement et enfin non loin de la frontière du clan de la Rivière je vis un écureuil roux. Il grignotait un gland au lieu d'hiberner...

Grossière erreur mon ami... Ça va être à moi et à mon Clan de te manger...

Je sautais sur l'écureuil mais la faim me ralentis, il avait préparer mon départ et se mis à courir vers La Plaine du Clan de la Rivière. Je redoublais d'effort pour le rattraper. J'avais dépasser la frontière de deux queue de renard lorsque je pris mon élan et bondis sur le dos du rongeur. Il se tortillait un peu sous mon poids mais un coup de dent et se fut terminé. J'étais très heureuse de rapporter quelque choses pour nourrir mon clan. Je pris alors le rongeur dans ma gueule et allais tranquillement vers les Quatre Chêne, rebroussant chemin et tournant le dos au territoire ennemi... Grave erreur...

- Je peux savoir ce que tu fais ici?

Cette phrase, pourtant simple, venait de me faire sursauter. Le matou roux venait de la prononcer avec une voix dure, claire... et tranquille. Je me retourne alors pour planter mes yeux vairons dans les siens, bleus. Il a l'air serein voir sûr de lui, il attend patiemment ma réponse.

Il est sur son territoire alors il se sent protégé de tout... Bon bon reste calme et explique lui la situation peut-être qu'il est plus intelligent que les siens... Même si j'en doute!

Lorsqu'il m'a interpellé j'étais à la limite de son territoire, je dépose alors l'écureuil sur la frontière pour lui montrer qu'il m'appartient. Je prends ensuite la parole en le fixant intensément :

- A qui ai-je l'honneur de parler ?

Suite à cette question, il est étonné... Je ne suis pas prévisible comme toi, Chat des eaux! Je lui lance un regard mauvais... Ma question vient de le mettre mal à l'aise il ne pensait certainement pas que j'allais l'aborder ainsi, surtout que je suis sur son territoire et que je ne réponds pas à sa question. Il allait répliquer lorsque je reprends la parole, il me lance un regard glacial :

- Sache que je chassais. Ce jeune écureuil que tu vois là vient à peine de traverser la frontière je viens prendre ce qui m'appartiens seulement. Comme tu pouvais le voir avant de m'interpeler j'étais en direction inverse de ton territoire, je sortais sans rien prendre de plus que mon dû !

Je le regarde, on peut sentir la tension électrique qui règne autour de nous. La tension va monter d'un cran suite à sa réponse cinglante.

PS: J'espère que cela ne te gêne aps que j'écrive au IL, je sais que je dois incarner mon personnage, cependant j'ai une fâcheuse tendance à écrire de cette manière dans mes récits

-Tu chassais? Ne me fait pas rire, je sais parfaitement ce que tu était entrain de faire.

Ce chat roux se mit à tourner autour de moi. Je le regarde mauvais...
Si tu savais ce que je faisais pourquoi me le demandes tu ?
Je sens qu'il reste calme car il pense avoir l'avantage du territoire. Je le vois se rapprocher plus encore de moi jusqu'à se que nos moustaches puisse se toucher. Je sens le vent m'ébouriffer les poils du dos, de manière à ce qu'on puisse croire que mes poils sont hérisser sur mon échine. Il me miaule à nouveau :

-Tu vois, je me fiche pas mal de se que TOI, tu fais, non, le problème c'est que tu chasse sur MON territoire.

Je le regarde amusée par cette parole sans importance, il a du sentir ma moquerie car soudain il miaule à nouveau mais de colère :

- Et, si, disons...si je te ramenais au camps de la Rivière pour monter ma trouvaille aux autres, qu'en dirais tu? A moins peut-être que tu ne préfère terminer ça ici et maintenant?

Je sors les griffes à mon tour et le regarde méprisante :

- Cesse de jacasser ainsi, Chat des eaux. Je ne me rendrais certainement pas à ton camp... Je vais plutôt repartir vers mon territoire avec l'écureuil... Mais avant je vais te régler ton compte !  

Il ne s'attendait pas du tout à cette réponse car je le vois écarquiller les yeux lorsque je lui saute dessus toutes dents et crocs sortis. Je lui attire sur le dos et lui mords la nuque. Agile comme un poisson il se tortille sous moi et sort de mon emprise quelques mètres plus loin. J'ai les poils qui ont doublés de volumes, mais cette fois-ci pas à cause du vent, les oreilles replis en arrières, les griffes sortis et les yeux brillants. Attendant son attaque, je le regarde les yeux brillants de haine.

PS:

Il me donna un si grand coups de griffe sur le museau que le sang coula. Je secoue la tête pour que je vois de nouveau et commence à grogner. Avant que j'ai le temps de répliquer quoi que ce soit il me miaule :

- Tu as compris? Maintenant je te laisse cinq minutes pour quitter cet endroit.

Je le regarde moqueuse... "Que croit-il exactement ? Que je suis une souris et que je vais courir sous le buisson pour fuir ? C'est mal connaitre les chats du Clan de l'Ombre... Je fis mine de partir vers les Quatre Chênes, je sentais qu'il me m'épiait de loin et qu'il me suivait à une bonne longueur prudent... Ce n'est pas cette misérable distance qui va te protéger de mes griffes...
Je me retourne alors à la vitesse de la lumière et bondis sur lui de tout mon poids. Je lui laboure le dos de mes pattes arrières. Je le sens se tortiller sous moi, comme la première fois, mais cette fois-ci je le maintien bien cloué au sol lui bloquant la possibilité de fuir.
Je décide de lui morde l'oreille pour que celui-ci est une marque de moi dans le passé. Il pousse un cri de douleur et je retire les crocs de son oreille lorsque je sens les première goutte de sang couler. Je lui feule alors à l'oreille :

- La prochaine fois que tu t'attaques à moi sans me ôter la vie, sache qu'il y aura toujours récidive ! A présent, tu vas me laisser repartir gentiment vers mon territoire avec MON écureuil et je te laisse la vie sauve... Cela te convient-il ?

J'attends patiemment sa réponse sur son dos, je sens qu'il essaie de me faire tomber mais je résiste ne lui laissant que deux choix : La vie ou la mort!