Je me sortis de la maison, avec Sparta qui me suivit. Nous entrions dans la forêt donc j’avait vu au moins deux chats de clan, donc Sparta était un chat de clan. Dire que j’allais vivre enfin comme eux. Une chatte de clan. J’allais sûrement me faire regarder de travers mais je m’en moquais. Pour vu que Sparta et mes enfants ne serait pas séparé de moi, à cause des maitres qui ne veulent pas plus de chat dans la maison. Nous passons dans la forêt et nous allions plus loin que j’aurais du imaginé. Je dois admettre que je n’étais pas aussi loin, à ma connaissance. Mes pattes me faisaient mal et j’avais de plus en plus mal au ventre. Sparta me disait de tenir bon et je l’écoutais. Le passage était pénible mais une surprise m’avait prit au dépourvu et ce n’était pas le sens théorique du terme. Un chat s’était rué sur moi faisant une boule noir et blanche avec moi. J’asseyais de me protégé mais en vain. Il m’agrippa sur mon collier et le tirait de toutes ses forces. Moi, j’essayais de me débattre. Sparta emparait la situation car il s’était ruer sur lui, serrant l’étreinte du collier. Je croyais mourir quand mon collier c’était cassé et faire culbuté moi d’un coté et Sparta et mon assaillant, de l’autre coté. Je voulus savoir si Sparta allait bien mais me cria de fuir au plus vite et de mit rendre au clan du vent. J’hésitais mais je savais que c’était pour le mieux pour moi et mes petits. Je courus, à toute vitesse et sortit de la forêt et courus dans les plaine. Je craignais que Sparta ne survive pas mais du plus profond de mon âme, je souhaitais son retour. Quand j’arrivais dans une forêt, je mettais les pattes et retrouver refuge. J’étais fatigué et j’avais mal. Je trouvais un creux dans un arbre. Juste assez grand pour me contenir. Je dormis, me sentant, maintenant seule. Sans aide et sans réconfort. J’avais très peur. J’avais voulut renoncer et revenir cher mes bipèdes mais je ne pouvais pas faire ça. Sparta contait sur moi et aussi. Je ne voulais pas perdre mes enfants, juste parce qu’il avait des bipèdes qui ne voudront pas des chatons. Je m’assoupis, quelque temps, pour dormir mais je me réveillais, à chaque bruit suspect, jusqu’au jour.

Quand le jour ce leva, je me réveillais, seule! Que j’avais oublié cela. J’avais perdu mon seule compagnon et père de mes enfants qui allaient naitre. Je sortis la tête de ma cachette et regardais autours de moi. J’avais eu de la chance, il n’avait pas de prédateur ni rien qui n’avait perturbé mon sommeil. Quand je me levais pour aller chercher le clan du vent, mon ventre me faisait mal. Je croyais perdre connaissance. Je restais à l’intérieur, je devais pousser car c’était le moment que mes chatons puissent voir enfin le jour mais ce n’était pas le moment! Je me couchai en boule et essayai de penser à ce que mère m’avait dit. Un conseil d’accouchement. Au bout d’un moment, même deux heures d’efforts, j’accouchai de trois chatons. Un chaton, mâle, de couleur blanc, une femelle, de couleur blanc tigré gris pâle et l’autre, comme le premier. Ils avaient, tous les trois, les yeux fermés, impossible que je sache, la couleur de leurs yeux. Je m’occupai de mes trois chatons qui se collèrent sur mon ventre pour, enfin téter le lait maternel. Je me couchai en boule pour les réchauffer du froid qui régnait dans la forêt. Je me couchais, avec eux, quand, j’entendais des bruits de pas. Je reniflais l’odeur de cette forêt et sa m’inquiétait. Je ne savais pas si c’était un chat sauvage ou un chat du clan du vent. J’avais peur. Je ne voulais pas perdre mes petits, en plus que j’ai perdus leurs père. Je devais me levé sans réveiller mes petits chatons mais le mouvement que j’avais fait, les avaient réveillé et piaillaient.

-Chut ! Pas si fort mes choupinous! Les Chuchotais-je.

Je sentis une forte odeur de chat, plutôt de chattes. Je me retournais et vis deux chattes qui m’observaient. Je ne savais plus quoi faire. Je devais parler.

-Désolé! Je ne voulais pas être là pour vous déranger, mais je cherche le clan du vent. Je venais d’accoucher et je dois trouver un endroit pour vivre avec mes enfants! Les suppliai-je pour qu’elles me laissent en vie.

J’écoutais la femelle rousse qui me regardait avec l’autre qui surveillait se que je dit ou fais. Elle ne me voulait pas de mal, juste savoir ce que je voulais et se que je cherchais. Elle disait qu’elle venait du clan du vent, justement. Je me sentis en sécurité mais aussi, mal allaise, en même temps. Je ne savais pas se qu’elle ferait ou me dirait si je lui disais que je les cherchais, justement. M’accepterait-elle dans le clan ou essaierait de me chasser. C’était une situation délicate, pour moi et mes trois petits. Ma fille, une chattes au poile blanc, court, avec des rayures gris et mes fils, blanc comme neige commençaient à pialer. Ils avaient sentit que je me sentais stressé. Je me penchai sur mes petits et les lécha pour les calmer. Je me levais la tête pour m’adresser à la femelle du clan du vent, qui se demandait, sûrement se que je fais.

-Je suis désolé de cet imprévus mais je devais trouver le clan du vent pour vivre à vos coté, moi et mes chatons! Je ne pouvais plus vivre au coté des bipèdes et je ne pouvais pas m’occuper de ma porter, seule. Je vous assure que je suivrai vos règles, qui en soient vos décisions! Suppléai-je.

Je savais à quoi m’attendre, avec les règles du clan. Mais comme le disait mon défunt compagnon, comme je suis devenu une mère, reine, dans leur façon de penser, je me sentais mal de devoir me faire chouchouter par eux et je viendrais, à peine d’entrer au clan. Dans mon fort intérieur, je me jurais que quand mes petits deviendraient apprentis, je me dévouerais en temps que guerrière, pour eux. Je regardais les deux chattes qui me regardaient, surement complexé, elle ne savait pas quoi dire pour ma situation. Mes chatons s’accrochaient à moi, pour savoir se qui se passait mais je leur donnai des coup de langue pour les réconforter.

À cet instant, je voyais la chatte qui réfléchissait. Elle n’avait pas de l’air attirée à ma proposition mais en même temps, elle ne voulait pas me laisser seule, à la merci de la nature. Les yeux observait les horizons et en suite m’observait. Elle avança vers moi, avec son amie et alla prendre un de mes chatons, qui fit un piaillement. Il n’était pas habitué par une autre personne à par moi. Du coup, mon instinct maternel fit surface et feulait après la femelle. Je me demandais si c’était un coté maternel ou une simple jalousie. C’était vrai que ces chatons sont mes créations et les partager avec une autre me mettait mal allaise et me faisait sortir de mes gons. Comme si je devais partager mon ancien compagnon avec qu’une autre. Aussi, j’avais peur qu’elle décide de les tuer, elle ne m’en avait pas parlé de se qu’elle allait faire. Ainsi, la femelle me regardait, d’un air étonné, surement de mon changement de comportement, et m’adressa la parole.

- Écoute, nous voulons t'aider. La décision ne nous revient pas, tu dois rencontrer notre chef et lui faire ta demande d'intégrer le clan, mais pour cela tu dois venir avec nous. Nous sommes trois, laisse-nous porter l'un de tes petits comme cela nous irons plus vite et ne mourrons pas de froid cette nuit. Miaula-t-elle.

À cette instant je compris que je ne pouvais pas les transporter moi-même, ça prendrait du temps et c’était plus facile pour les prédateur de m’attaquer et de s’en prendre à mes petits. Et de toute manière, il fallait que je me fasse juger par le chef du clan du vent. Je finirais surement dans la forêt, comme un solitaire, si je ne faisais pas attention ou que les autres membres du clan me détestaient. J’avais vraiment peur et je me demandais se que j’ai fais pour mérité de vivre comme ça. Le Clan des Étoile m’en voulait-il pour avoir volé un guerrier du clan de l’ombre pour sonner vie à des chatons et perdu, dans la forêt? Je regrettais le futur mais malheureusement, je ne pouvais pas retourner en arrière. Je devais suivre les deux femelles pour savoir l’état de mon sort. La guerrière du clan du vent, qui était proche, prit un de mes chatons, Petit Nuage. L’autre Femelle venait à notre rencontre et prit Patte de Vérité et moi je Prit Patte Tigré, la seule femelle de ma portée et suivit les deux femelle du clan et alla à leur campement. Je me forçais de ne pas réagir au piaillement de mes petits car même Patte tigré pleurait. Je ne surveillais que les femelles pour évité les incidents. Il ne faut pas me blâmer, je tien à mes petits et je les aime! Normal que je suis comme ça!

Je me réveillais, tout en grognant. Un apprenti avait ramené de la mousse pleine d'épines, sans la secouer ni la tremper dans l'eau pour lui enlever ce fardeau. J'aurai peut être mieux accepté une mousse trempée qu'une mousse épineuse. Au moins l'eau séchait toute seule ! Des épines rentraient profondément dans mon pelage, et me laissaient tendu comme un bout de bois sec. En faisant ma toilette, j'arrivais à en enlever mais certaines, très enfoncées, avaient besoin de mes dents pour partir. C'était décidément un bon début de journée.

Je sortais du bout des pattes le tas d'épine et je le jetais sous un buisson abandonné. Je retirais au passage les petites épines qui s'étaient re plantées dans mes coussinets endoloris. J'étais sorti la fourrure en bataille, des épis un peu partout, le regard sombre. J'imagine que tout le reste du clan devait se demander ce qui m'avait pris. Le premier qui ferait une réflexion aura le droit à ma colère, c'était sûr.

Je regardais autour de moi. Non, personne ne me regardait. Tant mieux d'un coté. Cela voulait dire qu'ils étaient tous occupés. Mais non loin, je voyais un petit nuage de poussière se soulever. Il était trop grand pour être provoqué par des chatons ou des apprentis. Je me précipitais et je vis Joli Ouragan et Songe des Océans se bagarrer comme deux jeunes insouciants. Outré, je feulais :

« - N'avez vous rien de mieux à faire que de vous conduire tel deux chatons ?! Vous êtes des guerrières bon sang, votre rôle est de nourrir et protéger le clan, pas de jouer ! »

Je griffais le sol meuble du camp. Elles me murmurèrent un pardon que j'ignorai. Le seul vrai pardon, c'était les actes. Agir comme un guerrier.

« - Bon, j'en ai assez de vos bêtises. Partez chasser, sur le champ ! »

J'avais bien envie de me jeter sur elles pour les emmener à la chasse à coup de crocs et de griffes, mais laissons les agir comme des chats adultes. Songe des Océans tenta de calmer la situation.

« - C'est bon, pas besoin de t'énerver... On avait déjà l'intention d'aller chasser... Allez viens Joli Ouragan. »

Peut être qu'en temps normal, je l'aurai écouté. Mais aujourd'hui, j'étais assez de mauvaise humeur. Je n'allais pas tolérer qu'on me reprenne. Mais je n'eus pas le temps. Les deux femelles partirent au trot vers la sortie du camp. Je secouais la queue, et je partis vers le tas de gibier prendre mon petit déjeuner. Les proies commençaient à revenir et pour une fois, il restait du gibier de la veille pour moi. J’admettais que j'étais un des prioritaires pour le gibier, mais les reines et les anciens passaient avant moi. Et pendant l'hiver, il restait peu de proies pour la soirée. Le printemps arrivait, à petits pas.

Après avoir mangé, je sortis du camp pour prendre le vent tiède qui soufflait en haut de la colline qui protégeait notre camp. Je scrutais l'horizon, mais mes yeux fatiguèrent assez vite. Il faut dire que dormir sur un nid d'épines n'était pas très reposant. Je somnolais doucement, assis, à la merci de la brise. Progressivement, mon corps trouva l'herbe de la lande assez à son goût et je sombrai dans le sommeil.

Des bruits de pas me réveillèrent. Sûrement les deux femelles qui revenaient. Pourtant, je ne sentais aucune odeur de lapin, ou de gibier plus généralement. Si elles avaient osé revenir de la chasse les pattes vides, elles allaient avoir des ennuis ! Et de gros, parole de chef. Les babines relevées, je me levais en m'étirant et je regardais au loin. Je fus surpris. Trois félins avançaient de front, et ils portaient tout les trois quelque chose à la gueule. Je me réjouissais. C'était certainement une autre patrouille de chasse qui revenait avec le début du printemps dans la gueule. Le vent m'avait trompé.

De bonne humeur cette fois, je décidais de faire preuve de sympathie et d'aller féliciter la patrouille rentrant au bercail. Mais en m'approchant, je découvrais une vérité tout autre, celle qui se rapprochait un peu de ma première pensée.

Songe des Océans et Joli Ouragan aidaient une femelle frêle et visiblement affaiblie et exténuée à se déplacer tandis que toutes les trois portaient chacune une boule de poils minuscule, qui semblait être un félin, et qui couinait légèrement.

Très dérouté, je ne pus que lâcher un « Que » de stupéfaction. Les guerrières m'avaient vu, mais elles se dépêchaient pour rentrer au camp, se calant sur la vitesse de la chatte qu'elles ramenaient.  Je les laissais arriver au camp puis, lorsqu'elles furent près de moi et près de la pouponnière, je leur demandais avec sarcasme :

« Et bien ? On part à la chasse et on ramène des bouches à nourrir au lieu de proies qui nourrissent les bouches ? Expliquez moi tout cela sil vous plaît. »

À cet instant, je plongeais mes yeux vers le meneur. J’avais mon aptitude de chaton effrayé et je comprenais pourquoi. Les deux femelles me donnaient mes deux chatons, blanc comme neige, entre mes pattes et je déposais ma petite rayé avec ses frères, qui se calmaient aussitôt. Je devais me résonné à ne pas montrer ma peur, même si j’étais pétrifié devant la présence du chat noir qui se fut nommé le meneur du clan du vent. Je savais que les deux femelles devaient répondre mais c’Était entièrement de ma faute. Je pris parole, même si ma voix avait l’air que je n’arriverais à rien mais je devais le faire pour mes petits et pour leurs survies. Je devais penser à leur père qui était disparu et de mes choix, si je devais vivre dans la nature, à la merci des tous les prédateur des chats et les températures existant, ils ne vivront pas longtemps. Je refusais de les perdre. Il fallait que je convainque le chef du clan du vent de nous laisser entrer. Je m’avançais un peut pour qu’ils puissent savoir que je devais parler à mon nom et de ceux de mes petits.

-Je suis désolé, Chef du clan du vent mais je crois bien que c’était de ma faute, non de vos guerrières! Je Vous en conjure et demande grâce! Je devais vous parler pour vous demander de nous accueillir, moi et mes petits. Je m’étais enfuit des zones…enfin, de la ville pour la survie de mes enfants. Je devais trouver refuge dans un clan et on m’avait conseillé dans le clan du vent. Je ne pouvais pas vivre en temps que solitaire, mes petits sont trop fragiles pour le temps froid qui allait être rude. Suppliais-je en essayant de cacher ma peur même si ça avait l’aire que j’étais une poule mouillé.

J’entendis les autres faisant des remarques de mes origines. Ma tête était rabaissée vers le bas. J’avais peur. Qu’est-ce qui va se passer si le chef refusait mon offre? Je ne pouvais pas faire vivre mes petits, seules, dans la nature. Si je devais chasser, il fallait quelqu’un pour les surveiller et de vérifier que tout était acceptable pour eux. Je ne voulais pas voir des cadavres à mon retour, moi. Les mots me chagrinaient mais je devais rester forte. Mes chatons contaient sur moi et je ne devais pas les décevoir. Je refusais de m’avouer vaincus par des remarques et resta sourdes pas les mots horribles des autres.

-Je ne fais que donner ma loyauté pour le clan, ainsi que mes chatons, qui pourront protéger le clan du vent, quand ils seront grands! Rajoutais-je.

Des mots du chef du clan du vent, deux reines de la pouponnière venaient chercher mes petits. Je n’avais pas eu envie de me faire séparer de mes enfants car c’était tout pour moi. Une parcelle de ma vie et de mes souvenirs et amour était dans le petit corps de chacun. Je me retenais à pester sur une des reines qui prenait Petit Nuage et Patte Tigrée. Elle voyait dans mes yeux la haine, que c’était une première chez moi. Une autre reine me disait de ne pas m’inquiéter, juste parler avec Étoile Sombre et surement faire la visite du clan, je serai avec mes chatons, au chaud. J’acceptai d’un oui de la tête et c’est alors qu’Étoile Sombre venait me voir. Il me tournait autour, j’imagine pour savoir qui je suis mais c’est vrai qu’avec mes poile en bataille et mon air si faible, on pourrait croire à une famille de Solitaire. A vrai dire, je ne me suis pas nettoyé depuis ma fuite de mon ancienne demeure mais mon choix était fait, je ne retournerai pas en arrière.

-Bon, je veux bien t'accepter toi et tes chatons dans le Clan. Au moins jusqu'à qu'ils soient en âge de survivre à tes cotés. Mais après, quel sera votre avenir? Tes chatons pourront s'intégrer dans le Clan, et grandir auprès des notre pour devenir des guerriers. Mais toi? Si tu ne sais pas chasser pour toi même ou te battre, tu ne seras pas utile à notre Clan. Et nous ne pouvons pas garder une bouche inutile à nourrir. Me disait-t-il.

Je me sentais assez patraque, à ses mots. Je comprenais se qui voulait dire, il faut chasser pour se nourrir et se battre pour se défendre. J’étais un peu insulté, en même temps car justement je savais chasser, je faisais tout le temps ça quand je sortais de la maison et voulut savoir se que c’était le monde extérieur. Mon ancien compagnon m’avait apprit se que je savais mais un chat domestique de la ville mais qui n’était pas considéré comme un chat normal, à cause qu’il passait son temps à chasser, se battre et embêter les chats de clan. Il revenait souvent avec une blessure de guerre mais ne prêtait jamais attention. C’était les victoires qui l’intéressaient. Il était un mentor pour moi, il m’avait apprit à chasser avec les tactique possible et renforcer ma rapidité. C’était dur mais ça marchait. Il m’avait apprit à me battre, comme il faut, même si les combats ne me plaisait pas. Il me disait souvent que si j’avais à affronter un ennemi, je le devais. Du coup, je ne me trouvais pas si inutile que ça. Je me levais la tête car le chef avait mis une queue sur mon épaule en me réconfortant.

- Mais rien n’exclut le fait que tu pourrais parfaitement t'intégrer au Clan, tout comme tes chatons. Rajouta-t-il. Libre à toi de choisir ton style de vie. Tu as encore le temps de réfléchir à ton avenir, et à celui de tes chatons. En attendant, tu seras la bienvenue chez nous, pour autant de temps qu'il te faudra.

Du coup, je me retournais vers lui, le temps qui partait.

-Je sais que je ne vous décevrai pas! De toute façon, je sais me battre et chasser. J’ai décidé de vivre comme un chat de clan pour mes enfants, certes mais aussi, pour moi. J’ai fais un pas en avant et je n’ai pas l’intention de me retourner. Je lui fit savoir, pour prouver que je pouvais être une guerrière comme tout le monde, après le baptême de mes chatons, en apprentis.

C’était alors que Jolie Ouragan venait me chercher. Elle venait pour moi, pour me présenté le clan, alors qu’Étoile Sombre était partit réfléchir à mon sors, je crois. J’avais découvert la tanière des anciens guerriers, les apprentis et celui des guerriers. Certain chat n’avait pas trop le sourire, en me voyant mais je devais m’y faire. Je me fis escorter à la pouponnière pour voir mes chatons. J’entrais ma tête pour les réconforter.

La chatte se redressa. Elle semblait prête à relever le défi. Je fus content. Peut être qu'elle avait l'étoffe d'une guerrière après tout, caché dans son cœur. Il fallait le découvrir. Notre Clan sera prêt pour le savoir. Elle osa m'adresser la parole :

-Je sais que je ne vous décevrai pas! De toute façon, je sais me battre et chasser. J’ai décidé de vivre comme un chat de clan pour mes enfants, certes mais aussi, pour moi. J’ai fais un pas en avant et je n’ai pas l’intention de me retourner.

J'hochais la tête d'un air approbateur et content. De la volonté, des connaissances. Décidément cette nouvelle recrue m’impressionnait déjà. J'aurai pensé beaucoup moins d'un solitaire ou d'une chatte domestique. Peut être n'étaient-ils pas tous bons à rien, mauvais et ronchon ? En tout cas, cette chatte était tout le contraire. On pourrait presque la croire née dans un clan, parmi nous. Elle avait de la fierté, ne se laisserait pas faire par les autres et par les insultes qu'on lui lancera sûrement, que ce soit ici ou par des chats rivaux. Elle s'intégrera parfaitement à notre monde. Je ronronnais de bon cœur :

« Tout cela est très bien. Tu es courageuse d'être venue ici avec tes petits, sans savoir comment vous alliez être reçus. Je demanderai à un guerrier de te prendre sous sa patte, pour qu'il t'apprenne le code du guerrier et nos coutumes. Il y a notamment une cérémonie qui se déroulera sous peu, c'est celle de ton intégration dans le Clan ainsi que ton changement de nom qui marquera ton entrée parmi nous. En attendant je suppose que tu es fatiguée de ton long périple. Tu peux aller te servir dans la réserve de gibier. Tes chatons sont en sécurité avec une reine dans notre pouponnière. Tu peux aller les voir quand bon te semble. »

Je la congédiais d'un mouvement de queue pendant que Joli Ouragan s'avançait vers la femelle. J'étais content qu'elle la prenne directement pour l'aider, cela me faisait un soucis en moins. Elles se dirigèrent vers la pouponnière. Quant à moi, je devais penser à la cérémonie, qui suivrait l'annonce du clan. Il faudrait aussi que ses petits félins soient baptisés par leur mère.

En retournant dans mon antre, je me laissais aller à la réflexion. Laisser une chatte venant de la ville s'intégrer elle et ses chatons au sein du Clan, c'était donner le ventre aux critiques acérées des rivaux, et même des chats de mon propre clan. Je pouvais me faire obéir par la terreur ici, mais en face des chats ennemis, je devais faire preuve de diplomatie. Surtout à l'Assemblée. Mais elle était encore loin, et j'avais largement le temps de mettre le Clan de mon coté pour cette grande épreuve.

Tant de choses à faire, mais pour une bonne nouvelle. Le Clan des Etoiles avait apporté de nouveaux guerriers pour notre clan, dont une disponible dans à peine une demie lune.

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