La Guerre Des Clans
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 ¤ Here we go again [...] oh, oh, I want some more ¤ ft. Nuage Glacial

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Olum
Domestique
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MessageSujet: ¤ Here we go again [...] oh, oh, I want some more ¤ ft. Nuage Glacial   ¤ Here we go again [...] oh, oh, I want some more ¤ ft. Nuage Glacial Icon_minitimeVen 15 Sep 2017 - 22:10

Siffle le vent dans ses oreilles, remuant son pelage par la même occasion. Il se savait dehors. Cette nuit, il n’était pas rentré dans la chaleur étouffante du nid de bipèdes, non. Cette nuit, il s’était tapis là, dans ce qui lui avait paru être un buisson, avec des feuilles le piquant de partout dans l’espoir qu’on ne vienne pas le déranger. Il ne voulait plus rentrer, il ne voulait plus de cette facilité offerte par les Bipèdes. Il ne voulait plus rester dans cette maison en briques isolantes, empêchant le froid mordant du début de ce que les Bipèdes appellent l’automne, et ce qui est nommé par les chats la saison des feuilles mortes puisque les feuilles meurent pendant cette saison. Il le sait au son que font les feuilles sous ses pattes, à leur texture, le craquement impossible à dissimuler. C’est la mort qui prend les feuilles. Alors non, il ne voulait plus rentrer pour se complaire dans une facilité dégoûtante et horrifiante, c’était hors de question. En un environ de quinze lunes, il avait appris à parler la langue des Hommes, et c’était là que s’arrêtait sa douce coopération avec ceux qui avaient eu la gentillesse de le recueillir et de le nourrit de croquettes insipides pendant tout ce temps. Il voulait toujours gouverner, même s’il ne voulait plus rentrer, il voulait toujours gouverner le monde, les chats et les hommes…

Non.

Il ne poursuivait plus un tel but dans son existence pour la simple et unique raison qu’il savait parfaitement que ce n’était qu’une idéaliste idée, un but totalement et entièrement utopique impossible à atteindre. Alors il ne voulait plus gouverner. Il ne rejettait pas en bloc cette idée, cette envie, de la rayait pas de la surface de la terre, ce serait bien trop excessif, même pour lui. Seulement, il l’enfermait dans un petit coin de sa tête et de son esprit, de son coeur, pour la chérir en secret pendant les nuits les plus froides, afin de se réchauffer de rêves fous. On ne pouvait pas le lui reprocher. De toute façon, il le faisait, et il s’en fichait qu’on le lui reproche ou non, il faisait toujours tout ce dont il avait envie en oubliant le reste. En oubliant les autres. C’était plus agréable ainsi. Il se sentait beaucoup libre. Maintenant, il se savait totalement libre. Les hommes qui prenaient soin de lui le chercheraient pendant un temps, il le savait, mais ce n’était pas grave, ils se consoleraient. Après tout, ils avaient un autre félin qui suffirait à le remplacer, lui, le pauvre petit qui ne sortait presque jamais en dehors de la cour et qui ne mangeait presque pas de croquettes dans sa gamelle. Il avait toujours détesté le goût fade qui en ressortait, de ces petits aliments déposés à la hâte dans un plat de métal qui possédait son odeur. Métal froid et dur, lisse. C'était la caractéristique de cette matière.

Lentement, il prit le soin de s’étirer et passer quelques coups de langue sur son pelage. Après une nuit dans un espace confiné, sans doute que ce pelage serait hérissé. Soupir. Il ne soupirait pas souvent, mais ça lui arrivait, parfois, de le faire. Parfois. Comme tout le monde, sans doute, mais il n’en avait rien à faire des autres lui, les autres ne l’importaient absolument pas. Ça ne changerait pas. Ou peut-être que ça pourrait changer, s’il venait à rencontrer quelqu’un qui pourrait le toucher suffisamment au coeur pour que les choses se modifient et que son comportement se fasse moins égoïste, beaucoup moins centré sur sa propre petite personne. Peut-être. Mais ça, il n’y songeait pas, n’y pensait pas, même pas une seule petite seconde de son existence parce qu’il ne pensait pas devoir changer. Pour lui, il était parfait comme il était. Il ne venait pas à se penser supérieur pour autant. Égoïste certes, mais bien loin d’être narcissique. Il l’avait fait, un temps, se montrer à tendance narcissique, se penser bien mieux que tout le monde, mais cette pensée s’était effritée pour n’être plus que poussières alors qu’il grandissait. Il savait seulement qu’il pouvait parvenir à ses fins, quand il le désirait vraiment, et que ses fins n’étaient pas des désirs utopiques qui allaient dans la catégorie de rêves. Il s’ébroua ensuite comme s’il y avait eu des multitudes de gouttes d’eau, et c’était le cas. La rosée du matin qui se déposait sur la végétation pendant l’aurore. Il s’était endormi dans un feuillage qui, de par sa densité et ses dimensions, semblait se révéler être un arbuste. Il sortit. Enfin, il avança jusqu’à ce qu’il ne sente plus aucune feuille sur son pelage et ensuite, il s’asseya pour prêter attention à tous les bruits aux alentours.

Les oiseaux volaient, chantaient. Par ici, un colibri cherchait un peu de nourritures quelque part, à quelques longueurs de queue de renard de lui. S’il bougeait, l’oiseau fuyait. Il ne bougeait pas, se concentrant encore sur tout ce qui existait et vivait sans se soucier de lui. Il avait appris, avec le temps, à se diriger et savoir différencier ce qui était tout autour de lui. Ici, assez loin, une souris et son petit coeur rapide battant à toute allure. Un chat de maison tentait de la chasser. Ses pattes tombaient en un bruit sourd vibrant peu, mais plus que les chats des Clans. Raté. Ce chat pesta, ce qui disait bien au petit que celui observé n’avait pas attrapé la souris. Il dirigea son attention vers l’Est. Des multitudes de tous petits bruits retentissaient. La Forêt. Il avait toujours été attiré par la Forêt, par les effluves qui en provenaient, par les souvenirs flous qu’il y rattachait. Il s’était toujours senti enveloppé par l’ambiance berçante des sons, comme une mélodie à ses oreilles. Il se souvenait…

Il se souvenait de lait chaud qui primait sur les odeurs de la mousse, de la Forêt l’entourant. Il se souvenait d’un pelage accueillant, chaud aussi, un pelage réconfortant qu’il ne voulait pas quitter et puis ensuite, il se souvient de vide qui l’entourait, lui donnait l’impression de tomber, tomber toujours plus bas dans des méandres inconnues qui lui faisaient peur. Il se souvient aussi de gémissements. Ses gémissements qui appelaient, appelaient. Il se souvient d’une main froide qui le prenait et le transportait, la texture de la main des Humains. Oui, mais tout cela était flou. Il ne pouvait pas dire où, comment, ou encore pourquoi, qui. Il ne pouvait pas dire du tout, les souvenirs étaient bien trop brouillons pour qu’ils puissent lui dire d’où il venait. Il avait pu en conclure qu’il était né dans les Clans, bien sûr, il parvenait à le déduire des bribes de mémoire qu’il possédait. Enfin… était-ce si important ? Jamais on ne saurait qui il était.

Il avança. Pas à pas. Les oreilles alertes, il s’en allait vers les sentiers odorants de la Forêt. Sous ses pattes, le béton laissait place à la terre, substance bien moins irritante pour les coussinets. Le Clan du Tonnerre. La frontière des territoires était bien proche au vu de l’odeur bien plus présente ici. Un bruit. Il s’immobilisa. Il s’ancra au sol, les griffes plantées. Un félin se trouvait à des longueurs de queue de renard de lui… sa démarche était si fine, si légère, qu’elle se perdait presque dans les bruits de la forêt : il chassait. Et à mieux écouter, la délicatesse caractéristique de la démarche dénotait que c’était une femelle. Les effluves semblaient aussi indiquer qu’elle était encore apprentie : moins agressives que celles des guerriers. Il ne bougeait pas. Il ne voulait pas qu’elle rate sa proie.
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Nuage Glacial
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Nuage Glacial

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MessageSujet: Re: ¤ Here we go again [...] oh, oh, I want some more ¤ ft. Nuage Glacial   ¤ Here we go again [...] oh, oh, I want some more ¤ ft. Nuage Glacial Icon_minitimeLun 18 Sep 2017 - 2:17

Il était encore très tôt ce matin quand j'ai quittée le clan... je n'arrivais plus a dormir et comme je ne voulais pas déranger les autres apprentis je suis sortie discrètement de la tanière pour respirer l'air pur du matin.
J'ai vite englouti un campagnol avant de me diriger vers le tunnel d'ajonc. Puisque je ne peux plus dormir autant aller chasser. On ne pourra pas me blâmer pour ça. Quoique... c'est peut être imprudent ?
Oh imprudent ou pas il faut bien nourrir le clan !
Je passe alors devant le guerrier qui monte la garde, un mâle fort et musculeux. Je lui explique rapidement la situation et après un soupir il me laisse partir et me fait promettre de revenir le plus vite possible.

Je m’élance alors dans le Foret, l'air frais de la saison des feuilles mortes me brûle les poumons, il me faut un peu de temps pour m'y habituer. De plus, la rosée matinale me mouille les coussinets.
Tout ça n'est qu'un détail quand on peut parcourir un lieu que l'on chérit tant !
Je décide alors de partir vers le territoire des Bipèdes, ainsi je pourrais longer la frontière du clan de l'Ombre pour vérifier qu'ils n'essayent pas d’empiéter sur notre territoire.

Arrivant aux abords du nid de Bipèdes, je sens une odeur familière, hmm un écureuil ! Rien de tel pour se réveiller ! Face au vent je bande mes muscles prête a sauter et lui brise la nuque d'un coup sec. Mais alors que j'enterre ma première proie de la journee, je remarque une autre odeur. Trop concentrée a attraper le rongeur je n'ai pas fait attention a la présence d'un autre animal...un félin cette fois ! Ce n'est pas un chat de mon clan, je reconnaîtrais l'odeur de mes semblables, ce n'est pas non plus un chat de l'Ombre, j'aurais remarque leur l'odeur pestilentielle!
Alors...un chat domestique ? C'est impossible, que ferait-il ici alors que le soleil ne s'est même pas levé ?
Malgré la faible luminosité j'arrive a percevoir un félin en face de moi, selon sa carrure je dirais que c'est un mâle, même s'il ne semble pas très puissant. Cela se comprend, c'est un chat domestique, songeais-je. L'intrus est blanc et noir, de loin on aurait pu le confondre avec un blaireau. Mais il n'a pas l'air aussi vicieux qu'un blaireau, non, et il a le regard vide, les oreilles a l’affût. Il n'essaye même pas de se cacher, il reste immobile.

Comme le chat est proche du territoire du Tonnerre, je m'approche un peu mais pas trop pour ne pas effrayer le nouveau venu, et miaule:
"Bonjour toi ! Je m'appelle Nuage Glacial, apprentie du clan du Tonnerre. Je ne veux pas paraître malpolie mais, que fais-tu si prêt de notre territoire? Tu t'es perdu? Est-ce que tu as besoin d'aide? Je ne suis pas ici pour me battre, sache le."

Alors que je finissais de parler je remarquais que le visage du félin se détendait, serait-il en train de sourire?
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Olum
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Olum

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MessageSujet: Re: ¤ Here we go again [...] oh, oh, I want some more ¤ ft. Nuage Glacial   ¤ Here we go again [...] oh, oh, I want some more ¤ ft. Nuage Glacial Icon_minitimeSam 23 Sep 2017 - 3:43

Here we go again

olum ft nuage glacial

Il avait changé. Le monde avait tourné. Il avait compris maintenant que la vie ne s’offrait pas à ceux qui pensaient pouvoir la contrôler, la dominer, la manipuler, et il ne le pensait plus. Ce changement entraînait évidemment une modification de son comportement, et ce n’était sans doute pas si grave que ça, bien qu’il n’y pensait pas, ne se le demandait pas. Malgré son égoïsme toujours présent, il avait compris que parfois, on avait besoin des autres et que ce n’était pas la peine de reprocher à ceux qui l’entouraient une demande gentille, une proposition. Il avait appris et c’était sûrement mieux ainsi. La vie se faisait par apprentissage. Il l’avait compris. Maintenant, il ne referait plus l’erreur de se penser inaccessible et impossible à atteindre par le vent, par le temps, par tous les éléments de la vie. Il ne referait plus cette triste erreur qui l’avait conduit à s’imaginer au-dessus de tous, de tout être, il garderait en tête qu’il n’est rien de plus qu’un chat. Un chat qui n’a rien de moins bien que les autres, rien de meilleur non plus, un chat qui n’est pas brillant de par un soleil intérieur, il n’était qu’un chat. Ni plus ni moins.

Maintenant, il était absorbé par les sons ambiants, par les odeurs, par son observation de la féline appartenant au Clan du Tonnerre qui venait visiblement d’attraper sa proie puisqu’il pouvait l’entendre creuser dans le sol, enfoncer ses griffes pour en retirer une part de la terre se situant sous eux. Il pouvait en conclure qu’elle s’était donnée la mission de chasser et qu’elle respectait le code du guerrier dont il avait retenu la majorité des instructions : on ne se nourrissait pas sans avoir nourri le Clan d’abord tant qu’on était apprenti. Il le savait, ça. Encore une fois, vaguement, les souvenirs revenaient l’emporter et il ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’aurait été sa vie s’il avait été ramené dans le Clan auquel il appartenait. Aurait appartenu. Il se demandait comment il aurait évolué, s’il aurait eu un rôle dans le Clan en tant que tel, s’il serait guerrier à ce jour puisqu’il a treize lunes, ou s’il ne serait que dans l’endroit des anciens. Oui, il se demandait et ne pouvait pas s’empêcher de le faire, parce que le fait d’appartenir à un Clan offrait tellement de voies différentes, tant.

Ses oreilles se tendirent, les pas se rapprochaient doucement et ça lui donnait une bonne idée quant aux actions de la femelle : elle se dirigeait vers lui au lui de s’en éloigner, ce qui signifiait qu’elle l’avait repéré. En même temps, il ne tentait absolument pas de se dissimuler, il restait bien sorti, conscient de sa présence en ces lieux et du fait qu’il ne devrait peut-être pas se trouver si près de la frontière. Il le faisait quand même. Son mépris des règles qui régissait ce qui l’entourait n’avait pas changé. Il ne désirait toujours pas s’en tenir aux limites d’une ville possédant des surfaces irritantes et très désagréables alors qu’à sa portée se trouvait une forêt dans les effluves lui rappelaient un passé tout comme un avenir qu’il aurait pu avoir si les choses avaient été différentes. Il ne pouvait pas s’empêcher de détester obéir, même s’il ne se pensait plus au-dessus des règles. Ce n’était pas exactement ça, non, c’était seulement un refus de s’y plier plutôt qu’une impression de ne pas devoir le faire parce qu’il valait bien, parce qu’il n’était pas concerné. Quoi qu’il en soit, bien qu’il ait entendu les pas de la féline et que son odeur ainsi que les vibrations du sol continuaient de lui donner des informations quant à sa position graduellement, il ne put pas s’empêcher de sursauter légèrement quand sa voix retentit dans les airs. C’était toujours ça. Il avait beau s’y préparer, rien dans les airs, dans le sol, dans les battements du coeur, rien qui ne pouvait être entendu, senti, touché, pressenti ne lui permettait de déterminer l’instant où un être viendrait à se décider de prononcer quelques paroles, peu importe lesquelles. Alors il sursauta. Légèrement, certes, mais sursauta tout de même.

Ici, là, maintenant, il se demandait ce à quoi il pouvait ressembler pour la féline du Clan du Tonnerre. Il se demandait de quoi il pouvait avoir l’air de l’extérieur. Parce qu’il savait à quoi il ressemblait à l’intérieur : un félin venant de la ville qui n’avait plus envie d’y aller, de rentrer, un félin qui voulait sa liberté si ardemment qu’on pourrait le penser solitaire. De l’intérieur, il ressemblait à un félin qui se cherchait, qui ne savait pas trop qui il était, qui tentait de s’accrocher à des fragments de personnalité qui étaient tombés dans la désillusion, qui s’étaient effrités pour ne devenir que cendres par la suite. Un félin qui n’était pas perdu, non plus, mais qui se demandait seulement. Les questions qui n’étaient pas synonyme de perte. Il se demandait, tout en sachant où aller. Oui, il savait pertinemment à quoi il ressemblait de l’intérieur, parce qu’il passait tout son temps avec son intérieur, avec ses pensées, ses sentiments, avec ses divagations et ses interrogations. Mais de l’extérieur ? Il ne savait pas, il n’avait jamais su. Peut-être qu’il avait vraiment l’air d’un chaton qui était perdu, qui avait besoin de l’aide que cette féline venait si gentiment de proposer. Peut-être. Il restait calme. Visage impassible. Comme toujours. Depuis qu’il avait compris que sa valeur n’avait rien de supérieur aux autres, son visage n’exprimait plus rien d’autre que l’indifférence impassible, une absence d’expression. Ça ne changeait pas. Ça ne changerait pas. Il se souvenait de la réaction du chat dans la maison des humains avec qui il était. Il s’en souvenait parfaitement. Il ne comprenait pas. Ce chat n’avait rien compris au changement d’air et au changement de sonorités dans les paroles d’Olum. Ce dernier était devenu plus calme, plus doux dans une certaine mesure, bien que toujours égoïste et il pouvait parfaitement concevoir la réaction de celui avec qui il partageait la maison, parce que ce n’était pas tous les jours qu’un félin pensant tout mériter, tout connaître et tout devoir avoir changeait en acceptant de voir qu’il se trompait sur toute la ligne. Il pouvait comprendre tout ça, bien sûr.

« Tant mieux, parce que je ne sais pas me battre. »

L’humilité. Aujourd’hui, maintenant, il savait le reconnaître.

« Je ne suis pas perdu. C’est gentil à toi de t’en inquiéter. Je n’ai pas plus besoin d’aide. Je sais que tu as conclu avec exactitude que je viens de la ville et plus précisément des nids des Bipèdes comme vous le dites si bien, et donc que par conséquent, peut-être que je ne saurais pas où je me trouve ni les dangers auxquels je peux faire face. Mais je sais que ma patte avant-droit est à moins d’une longueur de queue de souris de la frontière avec le Clan du Tonnerre dont tu fais partie comme tu l’as dit. Je sais aussi que la Forêt regorge de guerriers qui ne supporteraient pas des infractions sur les terres et ne feraient qu’une bouchée du chaton que je suis, bien que je sois plus vieux que toi à ce jour parce que si ma vie avait été autrement, je serais guerrier déjà dans un Clan. J’aimerais bien savoir lequel...je n’ai pas besoin d’aide. J’explore. Je ravive de vagues souvenirs. J’existe tant bien que mal en sachant que je ne veux plus retourner dans le nid des Bipèdes et me demandant seulement comment je pourrais vivre une existence de solitaire néanmoins. C’est vrai quoi, contrairement à toi, j’attrape ma proie une fois sur dix sinon moins… Mais je te remercie néanmoins. Je t’assure que je ne chasserais pas en vos terres. Je viens de la ville, certes, mais mes notions concernant les Clans sont bien importantes et je ne retournerais pas là-bas. Après tout, mes origines viennent de la Forêt. Alors je ne suis pas vraiment un chat domestique, non ? C’est sûrement pour ça que j’étouffe entre leurs murs…»

Il fallait croire que la solitude qui l’étouffait depuis si longtemps, l’entourait et l’isolait, parce que ce n’était pas à son compère domestique qu’il pouvait parler réellement, le rendait plus bavard qu’il ne l’était en temps normal. Il ne se souvenait pas de la fois où il avait pu vraiment s’exprimer ainsi dans un presque monologue le laissant un peu essoufflé vers la fin, mais toujours aussi calme, comme… vidé du moindre sentiment véritable.

Codage par Foudry pour Luny ♥️

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MessageSujet: Re: ¤ Here we go again [...] oh, oh, I want some more ¤ ft. Nuage Glacial   ¤ Here we go again [...] oh, oh, I want some more ¤ ft. Nuage Glacial Icon_minitimeSam 23 Sep 2017 - 5:47

Ses paroles me bouleversèrent...son sang appartenait aussi à la Forêt ? Comment est-ce possible...
Alors que mes pensées se bousculent dans ma tête je remarque que le petit mâle regarde dans ma direction mais pas directement, ses yeux fixent un point sur ma gauche. Un danger ? Non rien à l'horizon. J'examine le félin attentivement et ce que je vois me pétrifie. Il est... aveugle ! Comment a t-il seulement pu arriver jusqu'ici sans se blesser ?
Je traverse la frontière et invite l'étranger à me rejoindre.

"Ecoute, euh... comment est-ce que tu t'appelle ?"

Sans bouger il me répond d'une voix qui ne laissait paraître ni peur ni colère ni joie :
"Olum, je m'appelle juste Olum"

Je m'assois alors à seulement une longueur de queue de souris de lui et prend une grande inspiration :
"Et bien Olum, je suis heureuse de faire ta connaissance ! C'est la première fois que je rencontre un chat aussi courageux que toi malgré ta... cécité ? Non je ne peux pas dire ça... petite taille !
Tu dis que tu ne veut pas retourner chez les Bipèdes, tu veux donc rejoindre un des quatre Clans de la Forêt ? Tu sais ce que cela implique ? C'est une vie totalement différente de celle que tu as pu avoir auprès des Bipèdes, les dangers sont multipliés dans la Forêt. Je ne dis pas ça pour te dissuader mais je veux juste m'assurer que tu es prêt à ça çar tu es... enfin tu ne me vois pas n'est-ce pas ? "


Je me rend alors compte que j'ai peut être trop parlé même si Olum ne semble pas vexé par mes propos. Il continue seulement de m'écouter et d'analyser ce qui se passe autour de nous. Sans rien dire je recule de sorte que quelques buissons et des branches basse nous séparent.
Je lui demande alors:
"Dis moi Olum, est-ce que tu peux venir jusqu'a moi?"

Olum ne semble pas irrité mais presque amusé. Après quelques secondes d'attente il se lève et commence a venir jusqu'à moi. Au début j'ai cru qu'il allait tomber dans le buisson de ronces mais il l'a évité comme s'il voyait parfaitement. En moins de temps qu'il n'en faut pour crier "souris" il était la à coté de moi, tout fier.

Mais qu'est ce qu'on va pouvoir faire de toi, songeais-je intérieurement...
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