La Guerre Des Clans
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Viens te battre à nos côtés. Incarne un chat et bats-toi ! Choisis ton clan, protège-le. Ton aventure commence ici !
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 Un jour, tu me seras soumis. Un jour, je serais roi. Mais ce jour, je voudrais que ce soit aujourd'hui. - Ft. Mon voisin !

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Olum
Domestique
Olum

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MessageSujet: Un jour, tu me seras soumis. Un jour, je serais roi. Mais ce jour, je voudrais que ce soit aujourd'hui. - Ft. Mon voisin !   Un jour, tu me seras soumis. Un jour, je serais roi. Mais ce jour, je voudrais que ce soit aujourd'hui. - Ft. Mon voisin ! Icon_minitimeVen 8 Mai 2015 - 18:25

La nuit était bien avancée, le noir était complet et la population endormie. L’air s’était adouci, plus frais. Plus agréable à sentir contre sa fourrure. La saison des feuilles nouvelles était bien là, caractérisée par le vent frais, mais plus chaud que la saison des neiges, et par la pluie humide remplaçant la neige froide et désagréable. La saison des feuilles nouvelles était là. Apportant soulagement pour certains, pour beaucoup. Dans la forêt, le soulagement était d’autant plus marqué que la fin de la saison des neiges annonçait le retour des proies en abondance et donc une facilité plus élevée de se nourrir et nourrir tout le Clan sans exception, aucun chat ne se couchant le ventre vide. Mais dans la ville,  ici, ce n’est pas ainsi. Dans la ville, seule la neige était le changement apprécié, parce que les chats domestiques n’aimaient pas aller dehors pour se congeler les coussinets sauf les plus téméraires. Ce que les domestiques aimaient principalement était le fait qu’ils pouvaient de nouveau se coucher au soleil pour faire une petite sieste à l’extérieur.

Sur une barrière d’une maison de la ville, un petit chat s’y trouvait. On le voyait plus ou moins comme certaines parties de son  pelage se fondaient dans l’obscurité, mais que d’autres se détachaient du noir en étant blanches. Il ne bougeait pas. Du moins… pas vraiment. Seules ses oreilles et ses moustaches frémissaient, il était à l’écoute de chaque petit bruit. Il se disait qu’un jour, il serait le meneur de tous les chats existants et que pour cela, il lui fallait apprendre à reconnaître absolument tous les bruits qu’il pourrait entendre, parce qu’on ne lui ferait pas confiance s’il n’était pas capable de savoir ce qu’il entendait. Il humait aussi profondément l’air pour tout connaître des odeurs qui l’entouraient. Il voulait tout savoir, tout comprendre et un jour, ainsi, il aurait des chances de dominer le monde. Même les hommes, mais ce dernier point serait plus difficile. Il lui faut encore apprendre le langage des Bipèdes et apprendre à le parler. Ce serait une tâche bien plus ardue.

Un peu plus loin, dans les buissons de son jardin, une souris grignotait quelque chose. Une graine sans doute. Il savait que ses maîtres nourrissaient les souris sans comprendre pourquoi. C’était à manger une souris, pas à nourrir. C’était peut-être une tactique? Les Bipèdes ne chassaient pas comme eux, alors c’était peut-être leur façon à eux de chasser, qui sait… Un jour, il comprendrait les agissements de ses maîtres et puis des Bipèdes du monde entier, un jour oui. Un jour lointain sans doute, mais l’espoir fait vivre tout comme l’ambition et la soif de vengeance sur les chats du monde entier. Il se vengerait un jour, il fallait seulement attendre que ce jour vienne. La vengeance...il ne savait définitivement pas de quoi il voulait se venger, mais ce n'était pas important, il allait le faire. Un jour. Mais ce jour devrait attendre qu'il maîtrise parfaitement tout. Tout ce qu'il pouvait maîtriser et qu'il sache se battre, se défendre. Le petit chat finit néanmoins par se lever, s'étirer et sauter par terre en se réceptionnant gauchement. Un petit grognement. Il détestait ne pas pouvoir atterrir correctement, ne pas savoir s'il allait poser ses pattes sur quelque chose qui pouvait le blesser. Son regard bleu livide tenta de s'accrocher vainement sur quelque chose. Il n'y parvenait pas. Le chaton soupira légèrement avant de s'étirer de nouveau et s'avancer à petits pas vers ce qu'il savait être la clôture, du nom que les Bipèdes employaient pour nommer ce truc d'une matière étrange et froide. Il savait que là, il pourrait sortir de son jardin et aller dans les allées, chemins, de la Ville qui étaient fait de quelque chose de dur et chaud par temps ensoleillé ou glacé par temps de neige. Il avançait, peu sûr de lui, mais n'abandonnait pas jusqu'à ce qu'il sente sur l’extrémité de ses moustaches l'entrée du jardin et soupire, fier. Il sortit de son jardin dans lequel il était resté toute la journée et s'avança doucement, sans se presser, dans les allées de la Ville, marchant sans faire gaffe, sachant qu'il allait se perdre. Mais il s'en fichait complètement en cet instant.

Le temps passait tandis qu'il marchait, frôlant les façades des maisons en matière inconnue. Il sentait l'air se réchauffer, les oiseaux commencer à chanter, le soleil qui se levait et rendait son pelage chaud. Il sentait le sol sous ses coussinets devenir légèrement plus chaud, tout indiquait que le matin se levait. Un mince sourire s'afficha sur son visage l'espace de quelques secondes avant que son odorat ne l'avertisse qu'un chat ne se trouve non loin de lui et qu'il s'arrête net, à quelques longueurs de souris d'un semblable. Il huma de nouveau l'air, les oreilles dressés et le poil légèrement hérissé. C'était un mâle. L'odeur particulière caractérisant les matous le fit retrousser le museau avant qu'il ne mette un nom sur cette odeur : c'était le matou habitant à côté de chez lui, c'était la première fois qu'il le croisait et faisait sa connaissance.

- Dis donc, tu es loin de chez toi. Que fais-tu ici?
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La lumière du jour filtraient entre les arbres pour baigner la chambre de Duke d'un agréable rayon de soleil. La chaleur déjà accablante réverbérée sur les vitrages de sa fenêtre. Le chat domestique à la fourrure lustrée s'éveilla et s'étira noblement. Sautant de son lit royal en un bond majestueux, Duke jeta un œil à son miroir, il était déjà parfait, même au réveil. C'est tout en lapant son lait demi-écrémé accompagné de quelques petites biscottes pur beurre que le riche matou décida du programme de sa journée. Pour commencer, à dix heures précises ses propriétaires devaient lui faire prendre son bain de lait de coco. Voilà qui le rafraîchirait et le relaxerait par la même occasion. Ensuite, deux heures plus tard, ses griffes seraient entretenues, coupées et lustrés. Après cela, Duke s'autoriserait une petite escapade dans le jardin, espérant que ses fans se soient lassés d'escompté sa venue pour les séances de dédicaces. Une véritable Star digne de ce nom doit savoir faire attendre ses admirateurs pour susciter d'autant plus d'acclamations lorsqu'il daignerait leur porter de l'attention.

Le soleil avait déjà atteint son zénith lorsque le programme relaxant du matou pris fin. Le richou lécha la paume de sa patte et la glissa derrière son oreille. A vrai dire, il s'ennuyait un peu. Un bruit strident capta soudainement son attention. Le pas léger, le domestique s'avança dans le hall. Ses esclaves étaient assis sur un sofa de velours portant leur attention sur une boîte de couleur. Duke fut hypnotiser par ses couleurs vives et ses effets accélérés. Comment les bipèdes pouvaient se concentrer sur une telle chose sans se brouiller les sens visuels ? Le matou baissa sa garde et se concentra plutôt sur la consonance des sons du grand boîtier plat. Sa bipède tapota sur ses cuisses et d'instinct, Duke s'y jeta pour s'allonger et se laissa masser par les graciles coups de pattes de sa docile admiratrice. La sensation était enivrante. Le mâle à la fourrure superficielle remua les moustaches et pointa les oreilles en direction de la boîte de couleur. Il y avait un homme enfermé à l'intérieur. Une légende disait que quiconque oserait toucher le boîtier géant, trouverait son âme aspirer à l'intérieur. Les humains étaient particulièrement sensible à ses ondes hypnotisantes, mais pas Duke. Quelques fois les félins de son espèce étaient victimes d'absorption de ce que les deux pattes appelaient la télé.

Ce conte de domestique l'avait toujours fait frémir, si bien qu'il avait de nombreuses fois, tenter de griffes les genoux de ses esclaves pour épargner leur sentence. Que devrait-il si ses adorateurs n'étaient pas en mesure de s'occuper de son merveille pelage et de sa carrière grandissante ? Justement, Duke sauta sur l'épaule de Madame bipède grattant sa nuque de manière capricieuse, poussant un miaulement féminin. Cette dernière le saisit et le cala contre sa poitrine lui murmurant de douces paroles qu'il ne comprit pas. Le langage yaourt des humais le fascinera toujours. Le satrape matou avait appris à comprendre les intonations dans leurs voix. A vrai dire, il n'en connaissait qu'une. La flatterie. Ce timbre était particulièrement doux, aigu et léger par rapport aux intonations des autres bipèdes qui communiquait normalement entre eux.

Le Bleu Russe sauta une nouvelle fois sur la tête de son esclave. Son esprit était en train d'être aspiré ! Il en était presque certain ! Elle le saisit une seconde fois entre ses pattes et le porta jusqu'au jardin. Sa main se glissa entre ses poils lustrés et ses va et vient régulier le réconfortait. Duke frotta sa tête à celle de sa fangirl numéro un, et s'extirpa de son étreinte.

Oubliant ses légendes sur la prise d'otage des âmes, le matou sauta sur une des statues à son effigie et prit un bain de soleil. Son jardin était calme. Très calme. Le faible bruissement des feuilles au contact d'une brise d'été le berça. C'est une plume qui vint se déposer sur son museau qui lui chatouilla le visage. Le domestique à la fourrure lustrée ouvrit un œil. Sa pupille se dilata lorsqu'il aperçut un faucon dominé les cieux de sa propriété. En un court laps de temps, l'animal était déjà perché sur une branche dans les sapins voisins.

Le soleil déclinait déjà lentement derrière les conifères de sa propriété lorsque que le richou daigna soulever son auguste postérieur de sa pierre. Il se rendit dans ses appartements pour savourer son quatrième repas de la journée. Cette fois-ci, il opta pour une entrecôte de porc cuite à appoint comme il les affectionné. Son repas de maître était accompagné de quelques pommes de terres sautées sur un lit de persil. Le ventre lourd, Duke se laissa transporter jusqu'à son lit royal. Le bleu russe ne mit pas une éternité avant de trouver le sommeil.

Quand il ré ouvrit les yeux, il faisait encore nuit. Le sublime mâle s'autorisa une petite rivée nocturne en dehors de son manoir. Ses fans seraient endormis et il aurait moins de chance d'en croiser un. Duke franchit son portail dernière génération et remua la truffe. Les odeurs du vent lui appris qu'il n'était pas seul. Il leva les yeux au ciel, espérant ne pas croiser une groupie.

- Dis donc, tu es loin de chez toi. Que fais-tu ici ?

C'était un chaton au pelage noir et blanc. Décidément, ses fans n'abandonneraient jamais ! Toutes les occasions étaient bonnes pour lui rendre visite. Ces paroles rejoignirent sa pensée et ignora sa question :

- Vous m'abandonnerez donc jamais hein ? Lança t-il. Les séances de dédicaces ne se produise que le jeudi matin. Et je ne peux guère faire une exception pour toi. Sinon, tous les autres seraient jaloux et je n'ai pas envie de signer plus d'autographe que je ne le devrais. Ne le prend pas personnellement hm.

Duke redressa sa mèche de manière aussi snob que son parler et observa attentivement son interlocuteur. Histoire de voir à quel genre de groupie il avait à faire. Le matou ne venait pas d'un Clan, sa fourrure et son odeur étaient trop propre pour correspondre aux effluves plus puissantes et particulièrement âcre des sauvages.

Sécurité oblige, le noble félidé était placé à dix mètres d'intervalle de sécurité avec son congénère félin, il était clair que ses deux là n'avait rien en commun. Duke avait trop la classe pour être comparé à quelqu'un.
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